Sanctions Pour Euthanasie, Corée Du Nord: Provocations Méprisables Et Folles
JAKARTA - Les autorités nord-coréennes ont dénoncé les sanctions imposées par l’Union européenne contre deux de ses hauts responsables. Les sanctions imposées plus tôt cette semaine, qualifiées de provocation politique méprisable par Pyongyang, sont le résultat d’une façon folle de penser.
Un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a fermement condamné ces sanctions. Il a qualifié les sanctions d’outil politique sinistre alimenté par la haine.
« Ces (sanctions) sont déclenchées par une haine incontrôlable, couplée à une façon psychotique de penser », a déclaré le porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle KCNA, rapporté par Euronews.
Les responsables nord-coréens visés par les sanctions de l’UE sont cette fois le ministre nord-coréen de la Sécurité d’État Jong Kyong Thaek, le ministre de la Sécurité publique Ri Yong Gil et le parquet central.
L’Union européenne les accuse de graves violations des droits de l’homme, allant de la torture et des exécutions arbitraires, au travail forcé généralisé et à la violence sexuelle à l’égard des femmes.
La Corée du Nord a également été accusée par les Nations Unies de violations systématiques, courantes et flagrantes des droits de l’homme, allant de la torture à l’extrajudiciation.
Pyongyang a rejeté toutes les allégations dirigées contre lui, l’appelant propagande anti-régime.
Connue, l’Union européenne a imposé lundi 22 mars des sanctions à un certain nombre d’individus et d’institutions en Corée du Nord, en lien avec des violations des droits de l’homme.
Des sanctions ont également été imposées à des dizaines d’individus et d’entités dans cinq pays, dont la Chine, la Russie, la Libye, le Soudan du Sud et l’Érythrée. Cette décision a été prise par la Chine en imposant des sanctions à un certain nombre de fonctionnaires et d’entités en Europe.