À Vendre Aux Enchères à La Fin De L’année, Des Chemises à La Lettre De Napoléon Exposées En Belgique

JAKARTA - Une chemise portée par Napoléon Bonaparte lors de son exil sur l’île Sainte-Hélène dans l’Atlantique Sud. Ainsi qu’une lettre qu’il y a écrite pour pratiquer son anglais, exposée dans l’un des musées de Belgique, avant une vente aux enchères plus tard cette année au Royaume-Uni.

Une écharpe en soie qu’elle portait sur la tête dans un avant-poste britannique soufflé par le vent était également exposée, ainsi qu’un bâton de marche fait de dents de narval, un objet rare et précieux de la vie quotidienne de l’ancien empereur Français exilé à Sainte-Hélène.

L’exposition au musée commémoratif de la bataille de Waterloo, près de Bruxelles, fait partie du bicentenaire de la mort de Napoléon, le 5 mai 1821, alors qu’il avait 51 ans.

La lettre était l’un des rares textes écrits par Napoléon en anglais qui existe encore. La lettre n’a pas d’adresse et aurait été dictée par sa secrétaire, dans le cadre de l’amélioration de sa capacité à parler anglais.

« Napoléon, avant d’arriver sur l’île de Sainte-Hélène, ne pouvait ni écrire ni parler shakespearien », a déclaré à Reuters Antoine Champagne, l’un des commissaires de l’exposition de Waterloo, mercredi 12 mai.

« Son secrétaire, Emmanuel de Las Cases, sait parler anglais parce qu’il vit en Angleterre depuis quelques années. Alors il lui a enseigné », a-t-il expliqué.

La lettre devrait obtenir le prix le plus élevé de tous les articles à vendre aux enchères à Bonhams, Londres le 27 Octobre 2021.

« Quand vous l’entendez dans le passé, plusieurs millions de livres ont été payées pour au moins un élément important de souvenirs napoléoniens, cela le met en perspective », dit Simon Cottle de Bonhams.

Les conservateurs et les commissaires-priseurs de Waterloo à Londres disent que les objets expliquent les derniers jours d’exil de Napoléon, comme il a écrit ses mémoires pour essayer de perpétuer son héritage en tant que génie militaire et leader visionnaire.

Certains disent que ses réalisations, en particulier la structuration des fondements juridiques et institutionnels qui soutiennent encore certaines parties de la France moderne, le rendent digne d’être commémoration. D’autres ont répondu que son bilan d’agression militaire, ses instincts désorientés, et sa décision de rétablir l’esclavage après son abolition, signifiait qu’il ne devait pas être respecté.