Ismail Haniyeh : Gaza n'est qu'une illusion après la guerre
JAKARTA - Le président du Politburo du groupe militant palestinien Hamas s’est assuré ouvert à des pourparlers pour mettre fin à la guerre, mais insiste sur le fait que Gaza n’était qu’une imagination après la guerre sans Hamas.
Au moins 18 608 Palestiniens sont morts dans les attaques israéliennes en cours sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.
Le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra, a déclaré que 50 594 autres personnes avaient également été blessées dans l’attaque.
« Un grand nombre de victimes sont toujours sous des décombres et dans la rue », a-t-il déclaré, cité par Anadolu le 14 décembre.
Du côté israélien, le nombre de morts dans les attaques du Hamas contre son sud le 7 octobre a atteint 1 200, selon les chiffres officiels.
Pendant ce temps, Haniyeh a déclaré qu’il était ouvert aux négociations visant à mettre fin à la guerre en cours et à « déterminer les maisons de Palestiniens dans la Cisjordanie et la bande de Gaza », citant le Times d’Israël et l’AFP.
Il s’est dit prêt à mener des pourparlers qui pourraient conduire à « un chemin politique qui garantit le droit du peuple Palestinien à leur état indépendant avec Jérusalem comme capitale ».
Haniyeh a également souligné que tout projet pour Gaza d'après-guerre qui ne implique pas des groupes militants palestiniens n'est qu'une imagination.
« Tout arrangement en Gaza ou en Palestine sans Hamas ou faction de résistance est une illusion », a déclaré Haniyeh dans son discours télévisé, cité par Al Arabiya.
Les commentaires de Haniyeh sont apparus un jour après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il n’autoriserait pas « l’inclusion de personnes qui soutiennent le terrorisme et financent le terrorisme à Gaza ».
Il a ajouté qu’il a salué les efforts de l’Arabie saoudite et du comité ministériel arabo-musulmane pour arrêter la guerre à Gaza, demandant aux pays arabes d’utiliser toutes les options pour mettre fin à la guerre.