Les Efforts Pour Réduire Le CO2 Ne Sont Pas Bon Marché, Sri Mulyani Révèle Le Montant Du Coût
JAKARTA - Le ministre des Finances (Menkeu), Sri Mulyani, a déclaré que les efforts visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) nécessitaient des ressources qui n’étaient pas bon marché. Selon elle, la rentabilité peut être atteinte si l’on utilise un système plus respectueux de l’environnement.
« La chose la plus importante pour réduire le CO2 est la foresterie et l’utilisation des terres (Folu) qui a la plus grande contribution pour pouvoir réduire le CO2 et le coût est relativement bon marché, à savoir être capable de réduire de 41% ou 700 millions de tonnes à un coût de 90 billions IDR », a-t-elle déclaré dans un webinaire organisé par Pertamina, Mardi 7 décembre.
Selon le ministre des Finances, le montant de ces coûts montera en flèche si des efforts de réduction des émissions de CO2 sont déployés grâce à la stratégie de conversion de la production d’énergie des méthodes conventionnelles aux méthodes vertes.
« Cependant, si le secteur de l’énergie contribue à réduire les émissions de CO2 d’environ 450 millions de tonnes d’équivalent CO2, le coût est de 3 500 billions de IDR. Vous pouvez donc imaginer que l’énergie est un secteur très coûteux et nécessite de gros coûts pour réduire les émissions de CO2, mais sa position est très importante dans la société », a-t-elle déclaré.
Pour cette raison, le ministre des Finances a rappelé le rôle stratégique de Pertamina en matière d’environnement, en particulier celles liées aux mesures de réduction du dioxyde de carbone.
« Il est important de comprendre que Pertamina a une très grande responsabilité. En tant que plus grande société énergétique publique, Pertamina joue un rôle majeur dans la transformation énergétique de l’Indonésie vers zéro émission nette », a-t-elle déclaré.
Pour information, l’Indonésie s’est fixé une ambition assez élevée en tant que pays en développement, à savoir réduire les émissions de gaz à effet de serre de 29% avec ses propres capacités et de 41% avec un soutien international d’ici 2030.