JAKARTA - L’Assemblée générale des Nations Unies appellera vendredi à l’arrêt des flux d’armes vers le Myanmar, exhortant le régime militaire à respecter les résultats des élections de novembre 2020 et à libérer les prisonniers politiques, y compris la dirigeante Aung San Suu Kyi, ont déclaré des diplomates.
Les puissances occidentales avaient poussé l’organe international de 193 membres à examiner un projet de résolution, mais il a été retardé à la dernière minute dans le but d’obtenir plus de soutien, y compris de la part de neuf nations d’Asie du Sud-Est.
Il n’est pas clair dans l’immédiat si un pays appellerait à un vote sur le projet de résolution de l’Assemblée générale ou s’il serait adopté par consensus. Les diplomates affirment que le projet a suffisamment de soutien pour être adopté s’il est mis aux voix.
Le projet de résolution initial contenait des termes plus durs appelant à un embargo sur les armes à l'1700 du Myanmar. Selon une proposition consultée par Reuters le mois dernier, les pays d’Asie du Sud-Est veulent que le libellé soit supprimé.
Le projet de compromis de l’ONU appelle tous les États membres à empêcher le flux d’armes vers le Myanmar.
Les résolutions de l’Assemblée générale ne sont pas juridiquement contraignantes, mais ont un poids politique. Contrairement aux 15 membres du Conseil de sécurité, aucun pays n’a le droit de veto à l’Assemblée générale.
De son côté, le Directeur de Human Rights Watch de l’ONU, Louis Charbonneau, a exhorté l’Assemblée générale à adopter la résolution.
« Après des mois de violations des droits humains et d’atrocités commises par les forces de sécurité de la junte, aucun gouvernement ne devrait envoyer une seule balle au Myanmar », a-t-il déclaré.
Un projet de résolution de l’Assemblée générale appelle le Myanmar à mettre immédiatement en œuvre le consensus en cinq points que la junte a convenu avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) en avril pour mettre fin à la violence et entamer un dialogue avec ses opposants.
Par ailleurs, l’ambassadeur du Myanmar auprès des Nations Unies, Kyaw Moe Tun, représentant le gouvernement civil élu qui a été évincé, a appelé les États membres de l’ONU à ne pas soutenir le régime militaire du Myanmar directement ou indirectement, intentionnellement ou non.
« Il est très important de montrer leur ferme soutien au peuple du Myanmar dans nos efforts pour restaurer la démocratie, rendre le pouvoir de l’État au peuple et construire une unité fédérale démocratique », a-t-il déclaré.
Pour information, au jeudi 17 juin hier, 865 personnes étaient mortes, tandis qu’un total de 6 134 personnes étaient détenues, dont 4 962 étaient toujours en détention, selon les données de l’Association d’aide aux prisonniers politiques (AAPP).
Coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ASEAN. Le nombre de victimes civiles continue de diminuer. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles couvrant le coup d’État militaire du Myanmar en cliquant sur ce lien.
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