Pourquoi Le Ministère De L’Industrie Pede Compétitivité Va Augmenter En Raison De La Hausse Des Prix Du Gaz Industriel

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JAKARTA - Le ministère de l’Industrie cherche à stimuler la croissance économique nationale en augmentant la compétitivité de l’industrie manufacturière. L’une des préoccupations du gouvernement actuel pour stimuler la performance du secteur de la transformation non pétrolière et gazière est de maintenir la disponibilité des matières premières et de l’énergie, notamment en encourageant la compétitivité des prix.

Il est conforme à la demande des acteurs de l’industrie dans le pays, par exemple de sorte que le prix du gaz industriel peut être fixé à 6 dollars par million métrique unité thermique britannique (MMBTU). Le tarif est en fait conforme au mandat du règlement présidentiel n° 40 de 2016 sur la tarification du gaz naturel.

« Les prix du gaz industriel doivent être compétitifs. Bien sûr, avec la baisse du prix du gaz industriel, il soutiendra la compétitivité et la productivité dans le secteur industriel national pour le mieux », a déclaré le ministre de l’Industrie (Menperin) Agus Gumiwang Kartasasmita dans un communiqué reçu, dimanche 1er mars.

Le ministre de l’Industrie est optimiste, si le prix du gaz industriel peut être réduit à 6 dollars américains par MMBTU, l’objectif d’une croissance de l’industrie manufacturière de 5,3 pour cent d’ici 2020 sera atteint.

« Un grand nombre d’industries manufacturières nationales ont besoin de gaz, à la fois comme énergie et matières premières. Par conséquent, le prix du gaz industriel dans le pays doit être supprimé afin de réduire les coûts de production qui soutiennent une compétitivité accrue », a-t-il déclaré.

Parmi les antécédents du gouvernement pour encourager la baisse des prix du gaz industriel, mentionnons les coûts de production, les prix de vente des produits et la demande du marché. Pour les industries qui utilisent le gaz comme matières premières, comme l’industrie textile en amont, l’industrie pétrochimique en amont, l’industrie des engrais, la céramique et l’industrie du verre, les prix du gaz font partie d’une structure de coûts considérable.

« Par exemple, dans l’industrie textile en amont dont le prix du gaz est de 25 pour cent de la structure des coûts, le prix du gaz qui est d’environ 9-12 dollars par MMBTU provoque actuellement la compétitivité d’être faible », a déclaré Agus.

Pour le secteur industriel en amont, en raison du prix élevé du gaz industriel, l’utilisation de la production tend à être faible dans la fourchette de 45 pour cent, de sorte que la plupart des industries du textile et des produits textiles en amont (TPT) diminuent leur capacité de production.

Dans l’industrie pétrochimique, les prix du gaz affectent 70 pour cent de la structure des coûts. En outre, le manque d’approvisionnement en éthylène, propylène, polyéthylène, polypropylène, DME et ses industries dérivées de l’intérieur du pays a un effet sur la croissance lente du méthanol en aval.

Du point de vue du commerce, il provoque des importations élevées de matières premières de méthanol en provenance de l’étranger. Elle pourrait également entraîner une perte d’absorption potentielle de la main-d’œuvre provenant des industries en aval en pleine croissance, y compris les plastiques, les câbles, ainsi que les composants électroniques et automobiles.

Dans l’industrie de la céramique et du verre, la hausse du prix du gaz naturel en Indonésie se traduit par une faible compétitivité et une augmentation des importations de céramique et de verre. Les prix du gaz industriel pour le secteur varient de 7,98 à 10,28 dollars AMÉRICAINS par MMBTU.

Selon le ministre de l’Industrie, la baisse des prix du gaz a également de multiples effets, tels que l’augmentation de la production, l’augmentation du PIB, l’augmentation des bénéfices dans les industries qui utilisent le gaz comme matières premières, ainsi que l’augmentation du nombre de travailleurs.

« On peut conclure que plus le prix du gaz est bas, plus les avantages reçus par toutes les parties sont importants », a déclaré M. Agus.

Chercheur principal à l’Institut de recherche économique et communautaire de la Faculté d’économie et d’affaires de l’Université d’Indonésie, TM Zakir Machmud a déclaré que la baisse des prix du gaz industriel à court terme est considérée comme une réduction des recettes de l’État. Toutefois, à long terme, on estime qu’il offrira de plus grands avantages pour le pays, par exemple en ce qui concerne les impôts supplémentaires à mesure que le secteur industriel se développera.

« Les prix non concurrentiels des intrants sont un problème majeur dans l’industrie manufacturière. L’un de ces intrants est l’énergie, y compris le gaz industriel », a-t-il dit.

Selon M. Zakir, les prix non compétitifs de l’énergie feront en sorte que le prix de la production industrielle ne pourra pas être concurrentiel. Des efforts visant à abaisser le prix du gaz industriel sont déployés afin que les produits produits par l’industrie manufacturière nationale puissent être compétitifs, y compris lorsqu’ils doivent concurrencer les produits importés.

« La demande sur le plan industriel comme celui-ci, si vous voulez encourager l’industrie, ne sont pas attirés en face, mais tirer derrière. Si les prix des intrants sont bon marché, l’industrie bouge. C’est là que les recettes fiscales supplémentaires seront obtenues », a-t-il déclaré.

M. Zakir a déclaré que la baisse des prix du gaz devrait multiplier les transactions à mesure que le prix des produits finis industriels diminuera. Ainsi, le gain obtenu par l’Etat par le biais de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est plus élevé.

S’il y a encore des entreprises qui ne veulent pas baisser le prix de leurs produits même si le prix du gaz a baissé, le dépôt de l’impôt sur le revenu (PPh) de l’organisme de l’entreprise doit augmenter parce que la marge est élevée.

« Donc, pas besoin de s’inquiéter. Les extrémités peuvent encore être saisies à parts égales. Il peut être par l’intermédiaire de l’agence PPh, TVA, il peut également être à travers les gens PPh qui y travaillent », at-il dit.