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JAKARTA - Les autorités iraniennes ont arrêté un homme accusé d’avoir joué un rôle dans l’écrasement d’un avion ukrainien. Les autorités iraniennes ont également arrêté 30 personnes impliquées dans une manifestation qui sévit dans le pays depuis quatre jours depuis que l’armée a tardivement admis leurs actes répréhensibles.

Selon Reuters, l’une des personnes détenues par les autorités iraniennes était celle qui avait une vidéo du missile iranien qui a abattu l’avion ukrainien. Les images ont été téléchargées par un journaliste iranien basé à Londres.

Mais un journaliste iranien du nom de Nariman Gharib a insisté sur le fait que la source était sûre. Il a affirmé que le gouvernement iranien avait arrêté la mauvaise personne.

Le porte-parole de la justice iranienne Gholamhossein Esmaili a déclaré que certaines des personnes accusées d’avoir joué un rôle dans la chute de l’avion ukrainien avaient été arrêtées. Cependant, Esmaili n’a pas dit combien ont été arrêtés ni qui étaient les identités des suspects.

Depuis que le gouvernement iranien a admis être le cerveau de l’écrasement de l’avion ukrainien, les manifestations se sont répandues en Iran. La plupart des manifestants étaient des étudiants, qui faisaient des manifestations tous les jours et scandaient « Les clercs y vont! ».

Les manifestants ont également appelé le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, au pouvoir depuis plus de 30 ans, à démissionner de son poste.

La police a répondu à certaines des manifestations par des actions sévères. Une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux montrait des policiers frappant des manifestants à coups de matraque, des blessés et des mares de sang dans les rues et le bruit des coups de feu. La police iranienne a nié avoir tiré sur les manifestants et a déclaré que les policiers n’avaient reçu l’ordre d’agir que de manière décisive.

En ce qui concerne le crash de l’avion ukrainien, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Vadym Prystaiko a déclaré que les cinq pays dont les citoyens se trouvaient dans l’avion, à savoir le Canada, l’Ukraine, l’Afghanistan, la Suède et d’autres pays anonymes, tiendront une réunion à Londres le jeudi 16 janvier pour discuter de nouvelles poursuites judiciaires.

Le ministre des Affaires étrangères Prystaiko a déclaré que les « pays en deuil » détermineraient quelles mesures devraient être prises individuellement et collectivement pour traduire les auteurs en justice. Ces pays s’efforcent de rendre justice aux familles qui ont perdu leurs proches pour toujours. Le Canada, qui a perdu 57 de ses citoyens, jouera quant à lui un rôle plus actif dans l’enquête sur l’écrasement de l’avion.


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