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BERLIN (Reuters) - Les législateurs allemands ont élu mercredi le social-démocrate Olaf Scholz au poste de chancelier allemand, mettant fin à 16 ans de régime conservateur sous Angela Merkel et ouvrant la voie à un gouvernement de coalition pro-européen qui s’est engagé à stimuler les investissements verts.

Scholz, qui a précédemment été vice-chancelier et ministre des Finances dans une coalition avec Merkel, a obtenu une majorité de 395 voix des législateurs de la Chambre basse du Parlement du Bundestag, a déclaré la présidente du Bundestag, Baerbel Bas.

Portant un masque noir, Olaf Scholz a fait un signe de la main en recevant une ovation debout des législateurs, suivie d’une couronne et d’un panier de pommes des dirigeants du groupe parlementaire.

Adhérant aux procédures démocratiques inscrites dans la Loi fondamentale allemande, Scholz a été officiellement nommé par le président Frank-Walter Steinmeier au palais Bellevue voisin, avant de retourner au parlement pour prêter serment devant les législateurs. Scholz prêta serment sous la conduite de Bas.

Dans l’après-midi, Merkel a officiellement remis la chancelière au dirigeant du pays confronté à une quatrième vague d’infections brutales au coronavirus, ainsi qu’à des défis à l’ordre démocratique par des gouvernements autoritaires.

Avec son comportement discret et pragmatique, Scholz s’est positionné comme le successeur naturel de Merkel et une paire de mains sûre pour guider l’Allemagne à travers des défis allant de la lutte contre la crise climatique à la gestion d’une Russie plus conflictuelle et d’une Chine de plus en plus affirmée.

Scholz dirigera une coalition au pouvoir à trois sans précédent au niveau fédéral avec des défenseurs des dépenses, les Verts et les libertariens plus conservateurs sur le plan fiscal, les Démocrates libres (FDP), des amis politiques improbables dans le passé.

Scholz est un négociateur expérimenté et un politicien chevronné qui a été secrétaire général du parti SPD de 2002 à 2004, défendant des réformes controversées du marché du travail et des coupes dans la protection sociale sous l’ancien chancelier Gerhard Schroeder.

En tant que ministre du Travail de 2007 à 2009 dans la première coalition au pouvoir de Merkel, Scholz a fait pression pour un programme de travail à court terme qui a aidé à protéger des millions de travailleurs des effets de la crise financière mondiale.

Après être devenu maire de la ville portuaire de Hambourg, dans le nord du pays, de 2011 à 2018, Scholz est retourné à Berlin en tant que ministre des Finances de Merkel, un rôle dans lequel il s’est débarrassé des objectifs d’équilibre budgétaire et a permis un nouveau record de prêts pour protéger les entreprises et les employés des effets de la pandémie de coronavirus.

Au niveau européen, il s’est associé à la France et a persuadé Merkel de soutenir le Fonds européen de relance financé par la dette de 800 milliards d’euros (900 milliards de dollars), afin d’aider les États membres de l’UE les plus durement touchés par la COVID-19.


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