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JAKARTA - Un verdict final sur les accusations de sédition portées contre les dirigeants civils détenus au Myanmar, dont la conseillère d’État Aung San Suu Kyi, sera rendu d’ici la fin du mois de novembre, ont indiqué des sources judiciaires.

Aung San Suu Kyi, 76 ans, le président déchu Win Myint et l’ancien maire de Naypyitaw Myo Aung ont été arrêtés le 1er février lorsque l’armée a pris le pouvoir lors d’un coup d’État avant l’aube.

En plus des 10 autres chefs d’accusation, y compris de multiples infractions de corruption, Aung San Suu Kyi a été inculpée en vertu de l’article 505b du Code pénal avec Win Myint et Myo Aung, en relation avec deux déclarations dénonçant la junte publiées par le parti de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) à la suite de la prise de pouvoir militaire.

La date a été annoncée mardi par le juge présidant l’affaire devant un tribunal spécialement nommé dans le canton de Zabuthiri Naypyitaw, après que les équipes de l’accusation et de la défense ont soumis des plaidoiries finales écrites, ont indiqué des sources judiciaires.

« C’est le premier verdict prononcé pour les trois accusés », a déclaré l’une des sources à Myanmar Now sous couvert d’anonymat.

Le régime militaire du Myanmar a imposé un bâillon aux avocats de la défense Suu Kyi, Win Myint et Myo Aung. Myanmar Now n’a pas été en mesure de les contacter pour plus d’informations.

Lors de l’audience de mardi, l’affaire intentée par un civil contre Suu Kyi en vertu de l’article 25 de la loi sur la gestion des catastrophes, concernant des violations présumées des restrictions de santé publique pendant la campagne électorale de l’année dernière, a également été entendue.

Aung San Suu Kyi a pris la parole pour témoigner devant le tribunal en tant que témoin, a déclaré la source.

La prochaine audience est prévue pour le 23 novembre et le vice-président de la LND, Zaw Myint Maung, témoignera au nom de Suu Kyi, ont indiqué les sources. Il est détenu à la prison d’Obo à Mandalay et fait face à des accusations similaires.

Pour votre information, mardi dernier, le régime militaire du Myanmar a également officiellement annoncé ses mesures pour poursuivre un total de 16 personnes, dont Suu Kyi, Win Myint, Myo Aung, Zaw Myint Maung et d’anciens commissaires électoraux, pour avoir prétendument trompé les élections au Myanmar.

Suu Kyi, Win Myint et Myo Aung auraient dit à leurs avocats que les trois avaient entendu parler des allégations mais n’avaient pas été officiellement informés.

En ce qui concerne le coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de surveiller la situation politique dans l’un des pays membres de l’ASEAN. Le nombre de victimes civiles continue de diminuer. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles sur le coup d’État militaire au Myanmar en cliquant sur ce lien.


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