Trump A Des Raisons De Refuser Les Demandes Des Manifestants De Réduire Les Budgets De La Police
JAKARTA - Une vague de protestations liées à l’assassiner d’un homme noir, George Floyd, par Derek Chauvin, les États-Unis (US) minneapolis police est toujours en cours dans diverses parties du monde. Aux États-Unis, les demandes sont maintenant très répandues. Les manifestants ont demandé à l’Etat de réduire le budget de la police.
Beaucoup croient que le procès est né comme l’aboutissement de la colère des manifestants sur la brutalité et les actions racistes de nombreuses polices aux États-Unis. Les manifestants croient que les compressions budgétaires porteront un coup important à la police. Le coup qu’ils espèrent déclenchera des réformes institutionnelles.
Le maire de Minneapolis Jacob Frey a rejeté les demandes des manifestants. À proprement parler, Frey a dit qu’il n’y aurait aucune réduction dans le budget du département de police de Minneapolis.
Le président américain Donald Trump a également exprimé son ferme rejet. Pour M. Trump, alors que les manifestants sont catégoriques sur les demandes de coupes budgétaires, M. Trump a déclaré qu’il maintiendra le financement de la police américaine.
« Il n’y aura pas de coupures, pas de démantèlement de notre police », a déclaré M. Trump à la Maison Blanche lundi 9 juin.
« Nous voulons nous assurer que nous n’avons pas de mauvais acteurs là-bas. Mais 99 pour cent d’entre eux sont des gens formidables et ont fait un travail record », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, kayleigh McEnany, secrétaire de presse à la Maison Blanche, a déclaré que M. Trump était en fait très choqué par les revendications des manifestants. Toutefois, selon lui, Trump suit actuellement de manière exhaustive le cas de la mort de Floyd.
Selon McEnany, le gouvernement n’a pas pris de mesures spécifiques concernant la mort de Floyd, le racisme et les abus policiers jusqu’à présent. Mais, ce que McEnany a souligné, Trump n’est pas aveugle.
Trump n’a pas fermé les yeux sur le fait que le racisme a été perpétré par la police. Cependant, selon McEnany, Trump doit voir la police comme une institution d’État complète, pas comme reflété dans le comportement des individus.