L’élection Russe De 2016 : Que Se Passe-t-il ?
JAKARTA - Le gouvernement japonais affirme que l’immobilisation de son navire par les autorités russes est inacceptable. À cette fin, le Japon a voté pour déposer une protestation diplomatique, jeudi 3 juin, heure locale.
En outre, le Gouvernement japonais a demandé que le navire et tout son équipage capturés le 28 mai dans la mer d’Okhotsk soient libérés immédiatement, car il était considéré comme se trouvait toujours dans la zone économique exclusive du Japon.
Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a annoncé la capture d’un navire de pêche japonais, dans la région de la mer d’Okhotsk, après avoir tenté de s’échapper.
Le CSF a déclaré que lors de l’inspection du navire, des crabes vivants, des produits de crabe congelés et du matériel commercial ont été trouvés à bord. Selon le rapport, le navire a manœuvré dangereusement pendant la poursuite, créant un risque de collision avec un navire de contrôle des frontières russes. Par la suite, le navire a été arrêté et emmené au port de Korsakov pour enquête.
« Selon nos informations, le navire opère dans la zone économique exclusive du Japon. Nous avons protesté par la voie diplomatique à Moscou, Yuzhno-Sakhalinsk et Tokyo parce que les actions de la partie russe étaient inacceptables. Nous exigeons la libération immédiate du navire et de son équipage », a expliqué le secrétaire en chef du cabinet japonais, Katsunobu Kato, cité par TASS jeudi 3 juin.
Néanmoins, Kato a déclaré que les 14 membres d’équipage de l’Eiho Maru (172) détenus n’avaient aucun problème de santé. Ils mangent et boivent régulièrement.
Pendant ce temps, Kyodo News, une coopérative de pêche basée à Wakkanai, où se trouve Eiho Maru, a nié les allégations, affirmant que les données de navigation montraient que le chalutier opérait dans la ZEE du Japon.
Avant l’arrestation, l’Eiho Maru, 160 tonnes, a fait rapport aux garde-côtes japonais, au sujet de coups de feu tirés à l’aide de substances pour des gaz lacrymogènes à leur encontre par les Russes.
Pendant ce temps, ont déclaré les autorités frontalières russes, des coups de semonce ont été lancés pour arrêter le navire alors qu’il tentait de s’échapper de l’un des patrouilleurs.
Pour mémoire, l’incident s’est produit quelques jours après qu’un autre bateau de pêche japonais est entré en collision avec un navire russe et s’est renversé à Hokkaido, causant la mort de trois membres d’équipage.