L’ambassadeur Du Myanmar Estime Que La Grande-Bretagne Ne Soutiendra Pas Le Régime Militaire

JAKARTA - L’ambassadeur du Myanmar au Royaume-Uni a été « aspergé » par des représentants militaires et ne pouvait pas entrer dans l’ambassade britannique à Londres. Kyaw Zwar Minn exhorte le gouvernement britannique à ne pas reconnaître l’envoyé du régime militaire du Myanmar pour le remplacer.

Dans un mouvement qui pourrait impliquer des diplomates du Myanmar à travers le monde, l’ambassadeur a été enfermé hors de sa propre ambassade mercredi par son adjoint, Chit Win à la demande de l’armée du Myanmar qui a pris le pouvoir en Février.

« L’ambassadeur a été rappelé par le régime militaire du Myanmar, depuis lors, il a cessé de suivre les instructions du ministère des Affaires étrangères du Myanmar », a déclaré l’ambassadeur Kyaw Zwar Minn par l’intermédiaire d’un porte-parole, selon Reuters jeudi 8 avril.

« Nous sommes convaincus que le gouvernement britannique ne soutiendra pas ceux qui travaillent pour la junte militaire. Et nous tenons également à exhorter le gouvernement britannique à les renvoyer », a poursuivi le porte-parole

Dans une lettre adressée au ministère britannique des Affaires étrangères par l’ambassade du Myanmar et vue par Reuters, les responsables de l’ambassade ont déclaré que l’ambassadeur adjoint Chit Win avait pris le pouvoir le 7 avril. Kyaw Zwar Minn a été rappelé (au Myanmar) le 9 mars, selon la lettre.

Kyaw Zwar Minn, par l’intermédiaire de son porte-parole, a déclaré qu’il était pleinement confiant que le gouvernement britannique continuerait à montrer son opposition à un régime militaire illégal.

« Il essaie de marcher sur la route du milieu, mais il ne fait aucun doute lequel est sur le côté droit. Le conseil militaire a tué près de 600 personnes, dont 48 enfants », a déclaré l’ambassadeur.

« Nous appelons le gouvernement britannique, en particulier, à refuser de travailler avec la personne en charge de Chit Win qui a été nommé par le conseil militaire ou d’autres ambassadeurs du Myanmar, qu’ils pourraient essayer de nommer à l’avenir », a-t-il conclu.

En ce qui concerne le coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ANASE. Les pertes civiles continuent de diminuer. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles sur le coup d’État militaire du Myanmar en cliquant sur ce lien.