Le président roumain Iohannis rejette la candidature, l’OTAN compact soutient le Premier ministre néerlandais Rutte devient secrétaire général

JAKARTA - La décision du Premier ministre néerlandais pour devenir secrétaire général du Pacte de défense de l’Atlantique Nord (OTAN) devient de plus en plus fluide après que son rival, Klaus Iohannis, a démissionné jeudi, à la suite du soutien précédent de la Hongrie.

La démission du président Roumien dans la candidature a ouvert la voie au Premier ministre Rutte pour remplacer Jens Stoltenberg en tant que chef de l’alliance de défense à la fin de cette année, lance The National News du 20 juin.

Lors de l’annonce de la décision du président Iohannis, le plus haut Conseil de défense de la Roumanie a déclaré qu’il donnerait l’un des deux systèmes opérationnels Patriot du pays à l’Ukraine, en réponse à une demande de Kiev à ses alliés d’une plus grande aide à la défense aérienne.

Cela a changé mardi, le Premier ministre Viktor Orban ayant déclaré qu’il était « prêt à soutenir » la candidature de Rutte, après avoir obtenu la garantie que Budapest n’avait pas besoin de contribuer à une livraison coordonnée d’armes de l’OTAN pour l’Ukraine.

Le Conseil supérieur, présidé par Iohannis, a déclaré que le président avait informé l’OTAN de sa décision de démissionner et que la Roumanie soutiendrait désormais la candidature de Rutte.

Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que la décision de la Roumanie « renforcerait nos escrocs aériens et nous aiderait à mieux protéger nos citoyens et nos infrastructures critiques contre le terrorisme aérien russe ».

La nomination du secrétaire général de l’OTAN est connue pour obtenir le consensus de tous les 32 pays membres. La nomination précédente de Rutte n’a pas reçu le soutien de la Hongrie.

Avec tous les 32 membres de l’OTAN qui soutiennent désormais le Néerlandais, les diplomates disent qu’ils espèrent que le Conseil de l’Atlantique Nord, qui gère l’alliance, le sélectionnera officiellement pour ce poste dans les prochains jours.

Rutte lui-même sera confronté au défi de maintenir le soutien des alliés à la lutte ukrainienne contre l’invasion russe, tout en s’opposant à toute escalade susceptible d’attirer l’OTAN directement en guerre contre Moscou.