L'Afrique des Nations : Cyril Ramaphosa, vice-président de l'Afrique du Sud
JAKARTA - Le député sud-africain a réélu vendredi 14 juin Cyril Ramaphosa pour son deuxième mandat lors de la première séance du législateur. Ramaphosa, 71, chef du parti du Congrès national africain (ANC), a obtenu 283 voix, battue 71% Malema du Parti combattant pour les libertés économiques ( kun), qui a obtenu 44 voix.
L'ONG, dirigée par l'emblématique des droits civiques Nelson Mandela, a dominé la politique sud-africaine depuis trois décennies jusqu'à ce qu'elle perd une majorité voix lors des élections nationales du 29 mai.
L’ABC compte 159 législateurs de l’Assemblée nationale de 400 personnes, ce qui rend difficile pour l’Agence nationale de formation de son propre gouvernement. Il a proposé la formation d’un gouvernement de l’unité nationale.
Plus tôt le même jour, le gouvernement de la République d’Indonésie a conclu un accord pour former un gouvernement d’unité nationale avec l’Alliance démocratique (DA), l’Alliance patriotique (PA) et le Parti de la liberté de l’Inkatha (IFP).
Cité par ANTARA, samedi 15 juin, Ramaphosa remercie les législateurs qui l’ont voté et ont promis de travailler et de servir tous les Sud-Africains.
Il a déclaré dans son discours qu’il s’agissait d’un moment extraordinaire pour voir des partis politiques rivaliser lors d’élections difficiles et séparatistes acceptant de coopérer dans le gouvernement de l’unité nationale.
« Je tiens à préciser clairement, ce n’est pas une grande coalition composée de deux ou trois partis », a déclaré Ramaphosa, ajoutant que davantage de partis sont le bienvenu pour rejoindre volontairement le gouvernement de l’unité nationale.
Malema a félicité Ramaphosa pour sa réélection mais a déclaré qu’il neétait pas satisfait de certains partis du gouvernement de l’unité nationale, en particulier de l’Alliance démocratique.
Il a déclaré que son parti veillerait à ce que le parlement fonctionne parce qu’il y aura une opposition voix qui supervisera l’exécutif.