Master Mind CBDC Chine Yao Qian enquêté sur le sujet d’enquête
JAKARTA - Des nouvelles surprenantes viennent de la Chine. Yao Qian, la figure centrale derrière le projet de monnaie numérique de la banque centrale chinoise (CBDC), fait l’objet d’une enquête sur des violations présumées de discipline et de loi.
Qian, qui a dirigé les efforts de recherche de la Banque du peuple de Chine (PBOC) pour développer le yuan numérique, est maintenant sous les projecteurs d’allégations inexpliquées.
En tant qu’architecte de l’initiative chinoise de CBDC, Qian a apporté une contribution importante au développement de monnaies numériques qui ont encouragé d’autres grands pays à explorer des concepts similaires. Cependant, son présence à la Commission chinoise de réglementation des valeurs mobilières depuis qu’elle a quitté PBOC en 2018, fait désormais partie des enquêtes menées par le Comité central.
L’enquête s’est produite au milieu du plan majeur de la Chine visant à mettre en œuvre et à tester un système de paiement électronique de monnaie numérique (DCEP), connu sous le nom de yuans numériques. Selon le suivi CBDC du Conseil Atlantique, il y a actuellement 130 pays représentant 98% du PIB mondial explorant les CBDC, avec 19 pays du G20 en un développement approfondi.
Avec 11 pays qui ont lancé des CBDC, dont la Chine, et les États-Unis qui n’ont pas encore des plans confirmés de lancer leurs propres monnaies numériques, le monde voit un changement de paradigme dans le système financier mondial.
D’autre part, la Banque populaire de Chine (PBoC) est également confrontée aux défis de réglementer l’industrie de la crypto-monnaie et la finance décentralisée. PBoC a souligné l’importance de la coopération internationale pour réglementer efficacement ce secteur, en particulier après des mesures prises en 2021 pour lutter contre l’adoption de la crypto-monnaie en Chine.
En outre, la Chine prévoit de réviser les lois anti- blanchiment d’argent (AML) obsolètes pour surmonter les risques liés aux actifs virtuels. L’amendement au projet, qui a été discuté lors de la réunion du Conseil d’État, sera bientôt examiné par les corps législatifs nationaux.