Un mouvement anti-corruption sérieux : des banniers en Chine emprisonnés à mort
JAKARTA - La Chine enquête sérieusement sur l’affaire de corruption contre d’anciens banqueurs du pays. Cela a été fait par l’intermédiaire d’un mouvement anti-corruption mené par l’administration du président Xi Jinping dans le secteur financier.
Citant CNBCIndoneseia, l’un des banniers présumés est Li Jiping, qui avait été vice-président de la Banque de développement de Chine (CDB) appartenant à un pays soupçonné d’avoir commis des violations graves de la discipline et de la loi.
La nouvelle a été informée par les médias chinois, à savoir CCTV, comme l’a rapporté l’AFP le mercredi 13 mars 2024. Les détails de l’affaire ne sont pas encore connus.
Pendant ce temps, le mois dernier, l’ancien président de la banque chinoise de marchands, Tian Huiyu, a été condamné à mort pour avoir accepté de gros pots-de-vin.
En décembre 2023, l’ancien vice-président de la CBD, Zhou Qingyu, a également été arrêté pour avoir accepté des pots-de-vin. En outre, un autre dirigeant de banque, He Xingxiang, a également été condamné à 20 ans de prison.
Pour information, Xi Jinping mène une campagne massive liée au mouvement anti-corruption. Ses partisans disent que cet effort est un moyen d’encourager un gouvernement propre.
Pendant ce temps, les critiques considèrent que c’est aussi une façon de Xi Jinping d’éliminer ses rivaux politiques. En outre, les organismes de surveillance de la corruption du parti communiste au pouvoir mettent actuellement leurs préoccupations sur les secteurs financiers et bancaires.
Auparavant, au total, en août 2023, la Chine avait traité plus de 36 000 affaires de corruption ayant un impact sur l’intérêt public.
La plus haute autorité chinoise de surveillance et de lutte contre la corruption, a déclaré que plus de 52 000 personnes avaient été victimes de diverses actions, allant de l’éducation, de l’assistance à la punition en réponse à ces affaires de corruption.
Le Global Times écrit que ces domaines comprennent l’emploi, l’entrepreneuriat, l’éducation, les services de santé, les retraites, la sécurité sociale, la protection écologique et environnementale, la sécurité au travail, la sécurité alimentaire et médicaments, l’application de la loi et le système de justice. En outre, l’Agence anti-corruption souligne l’importance de renforcer la recherche sur le terrain et la surveillance pour prévenir la corruption.