L'UNICEF : Les enfants de Gaza sont en mauvais état de diarrhée, une diarrhée atteint 50%

JAKARTA - Catherine Russell, directrice exécutive de l'UNICEF, a rappelé vendredi que plus de 1,1 million d'enfants sont en danger sérieux en raison des conflits, de malnutrition et de maladies accrues de la bande de Gaza.

Dans sa déclaration, rapportée par ANTARA, samedi 6 janvier, Russell a exprimé sa préoccupation, mentionnant que les enfants de Gaza font face à des conditions aggravées de jour en jour.

Russell a souligné le nombre croissant d’enfants et de familles à Gaza tués ou blessés pendant le conflit. Leur état de vie risque de plus en plus d’être exposé à des maladies réelles évitées, ainsi qu’à des pénuries de nourriture et d’eau. Il a souligné la nécessité de protéger tous les enfants et les civils contre la violence, ainsi qu’à leur accès aux services et aux fournitures de base.

Russell a également noté une augmentation des cas de diarrhée chez les enfants de 50% en une semaine, et environ 90% des enfants de moins de deux ans souffrent d'une « pauvreté alimentaire aiguë ». L'UNICEF a lancé des appels à mettre fin immédiatement aux conflits afin de sauver les civils et de réduire leurs souffrances.

« L’UNICEF s’efforce de fournir une aide secourue des enfants de Gaza dont ils ont vraiment besoin. Cependant, nous avons absolument besoin d’un accès meilleur et plus sûr pour sauver les enfants. »

« L’avenir de milliers d’enfants à Gaza est menacé. Le monde ne peut pas seulement taire et regarder. La violence et la souffrance des enfants doivent cesser », a-t-il déclaré.

Israël continue de mener des frappes aériennes et terrestres sur la bande de Gaza depuis les attaques transfrontalières du Hamas le 7 octobre.

Au moins 22 600 Palestiniens ont été tués et 57 910 autres blessés, selon les autorités sanitaires de Gaza. Pendant ce temps, près de 1 200 Israéliens seraient morts dans les attaques du Hamas.

Les attaques intenses israéliennes ont provoqué des dégâts à Gaza. Environ 60% des infrastructures y sont endommagées ou détruites, et près de deux millions d’habitants déplacés au milieu d’une crise de la nourriture, de l’eau potable et de la drogue.