Le Président Joe Biden Menace D’imposer Des Sanctions Au Myanmar

JAKARTA - Le président des États-Unis Joe Biden a menacé lundi de réimm sanctions contre le Myanmar, à la suite d’un coup d’État par les dirigeants militaires du pays.

M. Biden a condamné la prise de contrôle du régime civil par l’armée, suivie de la détention de la dirigeante élue et lauréate du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Selon lui, il s’agissait d’une attaque directe contre la transition vers un État démocratique et la suprématie de la loi.

La crise au Myanmar marque le premier test majeur de la promesse de M. Biden de collaborer davantage avec ses alliés sur les défis internationaux, en particulier sur l’influence croissante de la Chine, contrairement à l’approche « L’Amérique d’abord » souvent menée par l’ancien président Donald Trump.

« La communauté internationale doit s’unir en une seule voix pour faire pression sur l’armée birmane pour qu’elle renonce immédiatement au pouvoir qu’elle a saisi, libérant les militants et les fonctionnaires qu’elle a capturés », a déclaré M. Biden dans un communiqué, rapporte Reuters.

« Les États-Unis ont levé les sanctions contre la Birmanie au cours de la dernière décennie en fonction des progrès réalisés vers la démocratie. L’inversion de ces progrès nécessitera un examen immédiat de nos lois et de nos autorités de sanctions, suivi de mesures appropriées », a-t-il déclaré.

L’administration du président Joe Biden a rapidement lancé des discussions internes de haut niveau, afin d’élaborer une réponse au coup d’État et de consulter officiellement le Congrès américain.

« Nous travaillerons avec nos partenaires dans toute la région et dans le monde pour soutenir le rétablissement de la démocratie et de la suprématie juridique, et tenir responsables les responsables de la perte de la transition démocratique en Birmanie », a déclaré M. Biden.