KPK Rappelle Aux Chefs Régionaux Gagnants Pilkada N’utilisent Pas La Position Pour Leur Propre Intérêt

JAKARTA - La Commission d’éradication de la corruption (KPK) a demandé aux dirigeants régionaux élus dans le 2020 Pilkada de mener à bien leur gouvernance proprement et loin de la pratique de rasuah. Le KPK a également rappelé à ces chefs régionaux de ne pas utiliser leurs positions pour leurs propres intérêts et ceux de leur groupe.

« Le KPK ne veut pas que les fonctionnaires élus dans le cadre du processus politique profitent des fonctions publiques à des fins personnelles ou de groupe. D’autre part, le KPK espère que le chef régional élu utilisera son autorité pour déterminer les politiques publiques visant les intérêts et le bien-être du peuple », a déclaré le porte-parole par intérim. Le KPK dans le domaine de la prévention, Ipi Maryati, aurait déclaré dans sa déclaration écrite, vendredi 11 décembre.

Ce genre d’avertissement, a-t-il poursuivi, a souvent été transmis par le KPK par le débriefing des participants et des organisateurs de la Pilkada 2020 dans 270 régions. En outre, grâce à cette activité, le KPK a également expliqué aux principaux candidats régionaux le potentiel de corruption et les points vulnérables dans l’administration des gouvernements régionaux. Y compris un certain nombre d’affaires de corruption qui piègent les chefs régionaux.

« L’espoir est que les candidats à la tête de la région seront plus tard en mesure d’éviter le risque de corruption après avoir été élu et prendre ses fonctions, at-il dit.

Il existe cinq modes de corruption pour les chefs régionaux que le KPK trouve souvent. Premièrement, l’intervention dans les activités régionales de dépenses à partir de l’achat de biens et de services; placement et gestion de la trésorerie régionale; mise en œuvre des subventions et de l’aide sociale (bansos); gestion d’actifs; au placement du capital des administrations locales dans le BUMD ou des tiers.

Deuxièmement, le KPK a trouvé un mode d’intervention dans les recettes régionales allant des impôts et prélèvements locaux; les recettes régionales du centre; coopération avec d’autres parties. Troisièmement, l’intervention dans l’octroi de licences à partir de recommandations; délivrance de licences; jusqu’au chantage.

Le quatrième mode de corruption régionale des chefs est lié aux conflits d’intérêts dans le processus d’approvisionnement en biens et services; rotation, transfert, promotion et postes simultanés. Enfin, abus d’autorité dans le processus d’enchères de position.

« Le KPK espère que ces modes de corruption ne seront plus mis en œ œque. Par mesure de précaution, le KPK supervisera la mise en œuvre de l’engagement des chefs régionaux élus à éradiquer la corruption en mettant en œuvre huit domaines d’intervention pour améliorer la gouvernance régionale », a conclu l’Ipi.