Le Japon Se Déplace Rapidement Pour Faire Face à La Variante Omicron, Ferme Toutes Les Entrées Pendant 1 Mois

JAKARTA - Le Premier ministre du Japon, Fumio Kishida, a pris une décision importante pour faire face à la variante Omicron. Il a ordonné au Japon de fermer ses frontières à tous les étrangers.

Alors qu’il y a trois semaines, ce pays venait de rouvrir ses frontières à un certain nombre d’étrangers qui venaient d’arriver dans le pays. Et maintenant, ils se sont refermés sur fond de craintes croissantes d’une nouvelle variante du coronavirus.

Cité par le Washington Post, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a annoncé que cette mesure d’urgence durerait au moins un mois. Dans le même temps, il a demandé aux chercheurs d’étudier la variante Omicron et d’évaluer le risque.

À partir du mardi 30 novembre, le Japon interdira aux étrangers non résidents, y compris les voyageurs d’affaires, les étudiants internationaux et les travailleurs étrangers, d’entrer dans le pays. L’interdiction s’applique à tous les pays, pas seulement aux pays ayant des cas confirmés de la variante Omicron.

Cette décision fait du Japon l’un des premiers pays, et de loin le plus grand, à imposer un large bouclage des frontières en réponse à la dernière variante, aux côtés d’Israël et du Maroc.

« Il s’agit d’une mesure de précaution et d’urgence pour éviter le pire des scénarios », a déclaré Kishida.

« C’est une excellente mesure pendant un certain temps jusqu’à ce que nous en sachions plus sur la variante omicron. »

Comme indiqué précédemment, cette variante a été signalée pour la première fois à l’OMS le 24 novembre en Provenance d’Afrique du Sud, où les infections ont fortement augmenté.

Il s’est depuis répandu dans le monde entier, avec de nouveaux cas détectés aux Pays-Bas, au Danemark et en Australie, alors même que de plus en plus de pays imposent des restrictions de voyage pour tenter de fermer.

Le Japon a déclaré lundi qu’il fermerait ses frontières aux étrangers, rejoignant Israël dans la prise des mesures les plus sévères.

Dans ses dernières orientations, l’OMS réaffirme que les pays devraient utiliser une « approche fondée sur les risques pour ajuster les mesures relatives aux voyages internationaux en temps opportun ». D’autres conseils sont à venir, selon l’OMS.