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JAKARTA - Le régime militaire a imposé de nouvelles accusations contre la dirigeante du Myanmar, Aung San Suu Kyi. Les accusations portées contre elle portaient sur la corruption, telles qu’écrites par la division militaire Global New Light of Myanmar, jeudi 10 juin.

Cette affaire est la dernière d’une série d’affaires déposées contre la dirigeante élue Suu Kyi, qui a été évincée par l’armée le 1er février lors d’un coup d’État qui, jusqu’à hier, avait tué 858 civils.

Comme l’a rapporté Reuters de Global News, la Commission anticorruption a déclaré que les allégations concernaient une mauvaise utilisation des terres pour la fondation caritative Daw Khin Kyi dirigée par Aung San Suu Kyi, ainsi que des allégations antérieures de recevoir de l’argent et de l’or.

Le rapport indique en outre qu’un dossier a été ouvert contre Suu Kyi et plusieurs autres responsables de la capitale Naypyidaw au poste de police du Myanmar le mercredi 8 juin, heure locale.

« Elle a été reconnue coupable de corruption en utilisant son rang. Elle a donc été inculpée en vertu de l’article 55 de la loi anticorruption », a déclaré le journal. En cas de condamnation en vertu de la loi, la peine est de 15 ans de prison. Reuters n’a pas été en mesure de joindre les avocats de Suu Kyi pour obtenir des commentaires.

Auparavant, Suu Kyi avait fait face à plusieurs accusations du régime militaire du Myanmar qui la maintenait en détention depuis le 1er février. De la possession illégale de radios talkies-walkies à la violation de la Loi sur les secrets officiels. Ses partisans affirment que les affaires sont motivées par des considérations politiques.

Au total, Aung San Suu Kyi risque jusqu’à 68 ans de prison pour toutes les accusations portées contre elle, y compris la dernière accusation de corruption. L’importation de talkies-walkies et d’autres infractions liées à la COVID-19 la porte à 9 ans de prison, des accusations de corruption d’argent et d’or de la part de sociétés privées et de fonctionnaires dans deux affaires distinctes le portent jusqu’à 30 ans de prison et violent la loi sur les secrets à 14 ans de prison.

Pour information, les données de l’Association d’assistance juridique pour les prisonniers politiques (AAPP) du Myanmar ont enregistré que jusqu’au 129e jour du coup d’État militaire au Myanmar, le jeudi 9 juin hier, 858 civils ont été tués et un total de 5 941 personnes ont été détenues, dont 4 782 sont toujours en détention.

Le coup d’État du Myanmar. Le rédacteur en chef de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ANASE. Le nombre de victimes civiles continue de diminuer. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles sur le coup d’État militaire du Myanmar en appuyant sur ce lien.


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