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Jakarta - Le président palestinien a demandé à Israël de mettre fin à l’occupation et à l’expulsion des civils dans son pays, invoquant l’importance de réaliser la paix conformément aux accords internationaux, tout en recevant la visite d’une délégation de responsables israéliens, dimanche soir à Ramallah.

Le président Mahmoud Abbas a reçu le ministre israélien de la Santé Nitzan Horowitz, le ministre de la Coopération régionale Issawi Freij et le député Michal Rozin, tous du parti de gauche Meretz, qui fait partie de la coalition au pouvoir.

« Le président a souligné l’importance de mettre fin à l’occupation israélienne et de parvenir à une paix juste et mondiale conformément aux résolutions internationales », a rapporté l’agence de presse officielle palestinienne Wafa, citant Middle East Eye le 3 octobre.

À cette occasion, le président Mahmoud Abbas a également souligné la nécessité de mettre fin aux colonies israéliennes, notamment en mettant fin à l’expulsion forcée des familles palestiniennes de diverses parties de Jérusalem-Est occupée, selon le rapport.

Les membres du Meretz ont réaffirmé leur soutien à une solution à deux États au conflit, à un État palestinien indépendant et à la nécessité d’instaurer la confiance entre les deux parties.

« Nous partageons la même mission », a écrit Horowitz plus tard sur Twitter.

« Pour garder l’espoir d’une paix basée sur une solution à deux États », poursuit le tweet, avec une photo de lui debout avec Abbas.

Le dirigeant Meretz Horowitz a été fortement critiqué par la droite en Israël pour sa rencontre avec le président Abbas.

Fin août, le ministre israélien de la Défense Benny Gantz s’est rendu au siège de l’Autorité palestinienne pour des entretiens avec Abbas, la première réunion officielle à ce niveau depuis des années.

Mais après les pourparlers, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a déclaré qu’il n’y avait pas de processus de paix en cours avec les Palestiniens, « et il n’y en aura pas ».

La réunion de dimanche a eu lieu alors que les dirigeants du mouvement Hamas, qui dirige la bande de Gaza, tenaient des pourparlers dans la capitale égyptienne, Le Caire, sur un éventuel échange de prisonniers avec Israël.

Plus tôt, s’exprimant à l’Assemblée générale des Nations Unies le mois dernier, le président Abbas a donné le 24 septembre à Israël un an pour se retirer des territoires occupés. A défaut, il ne reconnaîtra plus Israël sous les frontières de 1967.

Israël a illégalement annexé Jérusalem-Est en 1967 et considère toutes les villes comme sa capitale. Les Palestiniens veulent que Jérusalem-Est soit la capitale de l’État qu’ils veulent établir en Cisjordanie et dans la bande de Gaza occupées par Israël.

Alors que certains Palestiniens et Israéliens soutiennent l’idée d’un seul État binational, la plupart ont des idées très différentes sur ce à quoi pourrait ressembler l’entité et comment elle sera gouvernée.

À noter, le Premier ministre Bennett, qui dirige un gouvernement de coalition fragile, a exclu la création d’un État palestinien, affirmant que son gouvernement continuerait à étendre les colonies israéliennes illégales existantes dans les territoires occupés.


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