Un avion-cargo a livré quatre hélicoptères, des armes et des munitions de Russie au Mali jeudi soir, a déclaré le ministre malien de la Défense par intérim, Sadio Camara.
Il a déclaré que le Mali avait acheté les hélicoptères dans le cadre d’un contrat conclu en décembre 2020 pour soutenir ses forces armées dans leur bataille aux côtés des forces Français, européennes et de l’ONU avec des rebelles liés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda.
« Le Mali a acheté ces hélicoptères à la Fédération de Russie, un pays ami qui a toujours maintenu un partenariat très fructueux avec le Mali », a-t-il déclaré aux médias locaux sur le tarmac après l’atterrissage de l’avion dans la capitale Bamako, ajoutant que des armes et des munitions avaient été fournies par la Russie.
La livraison intervient à un moment où les relations du Mali avec son principal partenaire militaire, la France, sont sur les plans du pays pour recruter des mercenaires russes. Paris a rétabli une mission antiterroriste de 5 000 personnes dans la région.
Des sources diplomatiques et sécuritaires ont déclaré à Reuters que la junte militaire malienne, vieille d’un an, était sur le point de recruter des mercenaires auprès d’un entrepreneur militaire russe privé, le groupe Wagner.
Cela a conduit la France à prendre une mesure diplomatique pour contrecarrer le plan, arguant qu’un tel arrangement était incompatible avec la présence continue de la France.
Par ailleurs, citant Al-Jazeera, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré la semaine dernière que le Mali approchait des entreprises privées russes pour renforcer la sécurité dans ce pays déchiré par le conflit, ajoutant que le Kremlin n’était pas impliqué dans l’affaire.
Les commentaires de Lavrov sont intervenus après que le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a averti que les relations du bloc avec le Mali pourraient être gravement affectées s’il permettait aux entrepreneurs de Wagner d’opérer dans le pays.
Samedi, le Premier ministre par intérim du Mali, Choguel Maiga, a appelé Paris à quitter Bamako dans un discours aux Nations Unies. Répondant pour la première fois aux allégations, le président Emmanuel Macron a remis en question jeudi la légitimité des autorités maliennes supervisant la transition vers les élections, après deux coups d’État en un peu plus d’un an.
« Ce qu’a dit le Premier ministre malien est inacceptable. C’est embarrassant. Et il ne respecte même pas ce qui n’est même pas un gouvernement »,a-t-il déclaré à Radio France International.
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