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JAKARTA - Le ministre Français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré qu’il y avait une crise entre la France et l’Australie et les États-Unis, ainsi que l’annulation des commandes de sous-marins, suivie du retrait des missions diplomatiques.

La France a annoncé vendredi le retrait de ses ambassadeurs de Washington et de Canberra, ainsi qu’un accord trilatéral de sécurité formant une alliance de défense avec la Grande-Bretagne.

« Le fait que, pour la première fois dans l’histoire des relations entre les Etats-Unis et la France, nous ayons convoqué notre ambassadeur pour des consultations est un acte politique grave, montre l’intensité de la crise actuelle entre nos deux pays et aussi avec l’Australie », a déclaré Le Drian à la télévision française. 2, citant Reuters le 19 septembre.

« Il y a eu des doublons, des insultes et des mensonges. Vous ne pouvez pas jouer comme ça dans une alliance », a-t-il ajouté.

Canberra a annoncé l’annulation d’une commande de sous-marins conventionnels de 40 milliards de dollars américains en 2016 auprès du groupe français Naval Group. En échange, au fur et à mesure que l’alliance se formera, l’Australie obtiendra environ huit sous-marins nucléaires des États-Unis.

Le Drian a déclaré Français le président Emmanuel Macron n’avait pas parlé au président américain Joe Biden de la question des sous-marins. Cependant, il a de nouveau établi des parallèles entre le président Biden et son prédécesseur Donald Trump d’une manière inattendue.

Le Drian a également critiqué à plusieurs reprises ce que Paris considère comme l’opportunisme de l’ancien membre de l’UE britannique en rejoignant Washington et Canberra, qualifiant Londres de « roue de secours » de l’initiative.

Par ailleurs, l’ambassadeur Français en Australie, Jean-Pierre Thebault, a déclaré que l’Australie avait commis une erreur diplomatique « majeure », abandonnant une commande de plusieurs milliards de dollars pour des sous-marins Français en faveur d’accords alternatifs avec les États-Unis et la Grande-Bretagne.

« C’est une énorme erreur, une très, très mauvaise gestion d’un partenariat - parce que ce n’est pas un contrat, c’est un partenariat qui devrait être basé sur la confiance, la compréhension mutuelle et la sincérité », a déclaré l’ambassadeur Français Jean-Pierre Thebault aux journalistes à Canberra avant de rentrer à Paris.

M. Thebault s’est dit profondément attristé de devoir quitter l’Australie, mais a ajouté qu’il y avait une « réévaluation » des relations bilatérales.

« Il ne s’agit pas de vendre des salades ou des pommes de terre, c’est une relation de confiance au plus haut niveau qui comprend des questions avec le plus haut niveau de confidentialité et de sensibilité », a-t-il expliqué séparément à la radio SBS.

Par ailleurs, le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a déclaré que la France était un « allié important » et que les Etats-Unis travailleraient dans les prochains jours pour résoudre les différends.

Dans le même temps, l’Australie a déclaré qu’elle regrettait le retrait de l’ambassadeur Français et qu’elle valorise les relations avec la France et qu’elle continuerait à s’engager avec Paris sur d’autres questions.

« L’Australie comprend la profonde déception de la France face à notre décision, qui a été prise conformément à nos intérêts clairs et communiqués en matière de sécurité nationale », a déclaré la porte-parole du ministre des Affaires étrangères, Marise Payne.

A noter, le différend entre Paris et Canberra marque le point le plus bas dans les relations entre les deux pays depuis 1995, lorsque l’Australie a protesté contre la décision de la France de reprendre les essais nucléaires dans le Pacifique Sud et a convoqué son ambassadeur pour des consultations.


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