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JAKARTA - Au moins 14 roquettes ont touché la base aérienne irakienne d’Ain al-Asad, qui abrite les forces américaines et d’autres forces internationales, le mercredi 7 juillet, heure locale, marquant le troisième jour consécutif d’attaques contre la coalition de forces internationales dirigée par les États-Unis.

« Deux membres du personnel ont été légèrement blessés. Les dégâts sont encore en cours d’évaluation. Plus de détails seront fournis dès qu’ils seront disponibles », a déclaré sur Twitter le colonel Wayne Marotto, porte-parole des forces de la coalition internationale (OIR).

Il a d’abord mis le nombre de blessures à trois. Les roquettes se sont engoyées sur la base et son périmètre, a-t-il écrit sur Twitter.

Citée par Reuters, aucune des deux parties n’a revendiqué la responsabilité directe des attaques, dans le cadre d’une récente vague de attaques visant les troupes américaines ou les zones où elles opèrent en Irak et en Syrie, deux pays où les milices soutenues par l’Iran exercent une influence.

Des sources militaires irakiennes ont déclaré qu’un lance-roquettes monté à l’arrière d’un camion avait été utilisé dans cette attaque et avait été trouvé sur une ferme incendiée à proximité.

Une milice irakienne alliée à l’Iran s’est engagé à riposter après qu’une frappe aérienne américaine le mois dernier à la frontière irako-syrienne a tué quatre de leurs membres.

pangkalan ain al-asad
L’impact de l’attaque sur la base militaire américaine de la base aérienne d’Ain al-Asad, en Irak, en 2020. (Wikimedia Commons/Les Plongeurs)

En Syrie, les Forces démocratiques syriennes, soutenues par les États-Unis, ont déclaré qu’aucune frappe de drone n’avait été endommagée par le champ pétrolier d’Al Omar dans l’est de la Syrie, une zone frontalière de l’Irak où les troupes américaines étaient sous le feu des roquettes mais ont échappé à des blessures le 28 juin. L’armée américaine n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat sur l’attaque syrienne.

Les États-Unis ont déclaré au Conseil de sécurité de l’ONU la semaine dernière qu’ils ciblaient les milices soutenues par l’Iran en Syrie et en Irak avec des frappes aériennes pour empêcher les militants et Téhéran de mener ou de soutenir de nouvelles attaques contre les troupes ou les installations américaines.

Pendant ce temps, l’Iran nie les accusations américaines selon lesquelles il soutient les attaques contre les troupes américaines en Irak et en Syrie tout en condamnant les frappes aériennes américaines contre les militants soutenus par l’Iran là-bas.

Les responsables militaires irakiens affirment que le rythme récent des attaques contre les bases américaines avec des roquettes et des drones chargés d’explosifs est sans précédent.

Plus tôt, un drone a frappé l’aéroport d’Erbil, dans le nord de l’Irak, visant une base américaine sur le terrain de l’aéroport mardi 6 juillet, ont indiqué des sources de sécurité kurdes. Trois roquettes ont également atterri lundi à Ain al-Assad sans faire de victimes.

A noter, les Etats-Unis ont eu des discussions indirectes avec l’Iran visant à ramener les deux pays à se conformer à l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, qui a été abandonné par l’ancien président Donald Trump. Aucune date n’a encore été fixée pour la prochaine série de pourparlers, ayant été reportée au 20 juin.


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