JAKARTA - Les autorités russes ont interdit aux compagnies aériennes des pays européens d’entrer dans son espace aérien. Cela s’aligne sur la menace de sanctions de l’UE contre le Bélarus, liées au « détournement » d’avions approuvé par le gouvernement biélorusse dimanche dernier.
Plus récemment, l’autorité russe de l’aviation n’a pas permis à Austrian Airlines d’utiliser une autre ligne qui passe par le Bélarus, pour les vols réguliers de Vienne à Moscou jeudi dernier.
« Austrian Airlines a suspendu ses vols au-dessus de l’espace aérien biélorusse jusqu’à nouvel ordre, sur la base des recommandations de l’Agence de la sécurité aérienne de l’Union européenne (AESA). Pour cette raison, il est également nécessaire d’ajuster la route de vol de Vienne à Moscou. Les modifications apportées aux trajectoires de vol doivent être approuvées par les autorités », a déclaré Austrian Airlines dans un communiqué, en référence au TASS vendredi 28 mai.
« Les responsables russes ne nous ont pas donné leur consentement. En conséquence, Austrian Airlines a été contrainte d’annuler le vol d’aujourd’hui de Vienne à Moscou », poursuit le communiqué.
La veille, la compagnie aérienne Air France avait également annulé un vol Paris -Moscou, après que la Russie n’ait pas approuvé une route qui évitait l’espace aérien biélorusse, selon un porte-parole de la compagnie aérienne.
« Le vol AF1154 a été annulé pour des raisons opérationnelles liées au passage dans l’espace aérien biélorusse, nécessitant une nouvelle autorisation des autorités russes pour entrer sur leur territoire », a indiqué la compagnie aérienne.
« Le vol AF1155 de Moscou à Paris a également été annulé. Air France a également indiqué qu’elle avait proposé aux passagers de choisir une nouvelle date de voyage ou d’obtenir un remboursement pour les vols annulés », poursuit le communiqué.
La décision de la Russie pourrait être une forme de soutien au Bélarus, à la lumière de l’incident ryanair qui a conduit à des sanctions de l’UE. Connues, les compagnies aériennes immatriculées au Bélarus, sont interdites de vol à partir et vers les aéroports en Europe à partir de lundi cette semaine.
En conséquence, belavia, ressortissant biélorusse, a dû annuler ses vols vers un certain nombre de pays européens, conformément à ces sanctions de l’Union européenne.
Les vols Ryanair au départ d’Athènes, en Grèce, vers vilnius, la capitale de la Lituanie, ont été interceptés et forcés d’atterrir à Minsk, au Bélarus, alors qu’ils survolaient le pays le dimanche 23 mai.
Lorsque l’avion a atterri, le militant d’opposition Roman Protasevich et son homologue russe Sofia Sapega, qui se trouvaient à bord du vol, ont été immédiatement arrêtés par les autorités, pour avoir défié la dictature du président biélorusse Alexandre Grigoryevitch Loukachenko.
Selon CNN, Protasevich est l’un des dizaines de journalistes et militants biélorusses qui ont fait campagne en exil contre l’emprise de Loukachenko pendant 27 ans. Protasevich. Protasevich est également le fondateur de la chaîne Telegram Nexta, qui a contribué à mobiliser les manifestations anti-Loukachenko et 2012 sur la liste des personnes recherchées par le gouvernement pour terrorisme.
Le plan prévoit que les ministres des Affaires étrangères de l’UE tiendront une réunion pour discuter des sanctions économiques contre le Bélarus. Citant Reuters, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn a suggéré que des sanctions soient imposées aux exportations de potassium, dont le Bélarus est le deuxième producteur mondial de potassium.
De son côté, le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas a menacé d’imposer des sanctions économiques au pays d’Europe de l’Est, affirmant que l’UE s’attendait à ce que plus de 400 prisonniers politiques au Bélarus soient libérés.
« Il est clair que nous ne serons pas satisfaits de petites mesures de sanctions, mais nous visons à cibler la structure économique et les transactions financières au Bélarus de manière significative avec des sanctions », a déclaré M. Maas aux journalistes dans la capitale du Portugal, Lisbonne.
« Si Loukachenko ne fléchait pas, ce ne serait que le début d’une nouvelle série de sanctions. Il est important de discuter de ce sujet avec la Russie parce que nous savons tous que sans la Russie et sans le soutien de la Russie, Loukachenko n’a pas d’avenir au Bélarus », a ajouté M. Maas.
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