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JAKARTA - La Chine demande à la Grande-Bretagne de corriger d’urgence les actes répréhensibles, à la lumière d’une motion du Parlement britannique appelant le gouvernement à prendre des mesures pour mettre fin à ce qu’elle appelle le génocide dans la région chinoise du Xinjiang.

Dans une déclaration faite par l’intermédiaire de l’ambassade de Chine au Royaume-Uni vendredi 23 avril, le pays rideau de bambou a qualifié de mensonges absurdes les allégations injustifiées d’une poignée de membres du Parlement britannique au sujet du génocide au Xinjiang.

« C’est une insulte scandaleuse et insultant pour le peuple chinois, et une violation flagrante du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales », a déclaré l’ambassade de Chine au Royaume-Uni.

« La Chine s’oppose fermement à l’ingérence flagrante de la Grande-Britannique dans les affaires intérieures de la Chine », indique le communiqué.

Plus tôt, le Parlement britannique avait appelé mercredi le gouvernement britannique à prendre des mesures pour mettre fin à ce qu’il a qualifié de génocide, tout en appelant les ministres britanniques à aller plus loin en critiquant Pékin.

Toutefois, le gouvernement du Premier ministre Boris Johnson a une fois de plus évité les allégations de génocide au sujet du Xinjiang. Les ministres disent que toute décision déclarant le génocide est devant les tribunaux.

Jusqu’à présent, le gouvernement britannique a imposé des sanctions à certains responsables chinois, introduisant des règles pour tenter d’empêcher les marchandises liées au Xinjiang d’entrer sur le marché. Toutefois, une majorité de députés veulent que les ministres aillent plus loin.

En représailles, les autorités chinoises ont imposé des sanctions aux organisations et aux individus au Royaume-Uni, en réaction aux « mensonges et désinformation » sur le Xinjiang selon la Chine, quelques jours après que le Royaume-Uni a imposé des sanctions sur les violations présumées des droits de l’homme au Xinjiang.

Dans un communiqué, le ministère chinois des Affaires étrangères a imposé des sanctions à quatre entités et neuf personnes au Royaume-Uni, dont l’ancien chef du Parti conservateur Iain Duncan Smith et la Commission des droits de l’homme du Parti conservateur.

Pour la petite histoire, le Parlement britannique soutient une motion présentée par le député conservateur Nusrat Ghani, qui stipule que les Ouïghours du Xinjiang subissent des crimes contre l’humanité et un génocide. Et il a appelé le gouvernement à utiliser le droit international pour y mettre fin.


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