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JAKARTA - Le chef de l’Église catholique mondiale, le pape François, a de nouveau exprimé sa préoccupation au sujet des conditions au Myanmar, liées au nombre croissant de morts dans les manifestations militaires anti-coup d’État au Myanmar.

Lors de l’audience générale au Vatican, mercredi 17 mars, le pape François a appelé à l’arrêt de l’effusion de sang au Myanmar. En fait, le Pape a humblement demandé l’arrêt de la violence.

« Si nécessaire, je vais m’agenouiller dans les rues du Myanmar et dire, arrêter la violence », a déclaré le pape François à Reuters.

S’exprimant à l’issue de son audience générale, le pape François a déclaré que ceux qui étaient morts au Myanmar avaient donné de l’espoir au Myanmar.

« Une fois de plus et avec beaucoup de tristesse, je ressens l’urgence de parler de la situation dramatique au Myanmar, où de nombreuses personnes, pour la plupart des jeunes, ont perdu la vie pour offrir de l’espoir à leur pays », a-t-il déclaré.

« Même moi, je vais ouvrir les mains et dire, que le dialogue gagne », a-t-il ajouté.

Auparavant, le pape François regrettait la survenue d’un coup d’État militaire au Myanmar le 1er février. Le Pape a également adressé des prières, exprimant son soutien et sa solidarité au peuple du Myanmar, tout en demandant aux dirigeants de rechercher l’harmonie démocratique, de servir la communauté aussi bien que possible.

« En ce moment très sensible, je voudrais une fois de plus confirmer ma proximité spirituelle, mes prières et ma solidarité avec le peuple du Myanmar », a-t-il déclaré sur la place Saint-Pierre, au Vatican, le 7 février.

Beaucoup plus tôt, Sœur Ann Roza Nu Tawng au Myanmar a volé deux fois la vedette, après avoir accepté de s’agenouiller et de mendier des larmes pour que la police et l’armée du Myanmar n’arrêtent pas et ne tirent pas sur les manifestants.

Dans la ville de Kachin, le 28 février, il a réussi à sauver une vingtaine de manifestants d’une embuscade tendue par les forces de sécurité du régime militaire du Myanmar. Alors qu’il se trouverait dans la ville de Myitkyina, il est tombé à genoux en embrassant le sol, demandant aux forces de sécurité de ne pas abuser des manifestants. Deux manifestants sont morts peu de temps après.

Coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ANASE. Les victimes civiles continuent de chuter. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles couvrant le coup d’État militaire du Myanmar en cliquant sur ce lien.


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