JAKARTA - La Russie considère un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CIC) contre deux de ses hauts fonctionnaires comme un mandat d’envie, le considérant comme faisant partie de la guerre hybride occidentale.
Le Conseil de Sécurité de la Russie a rejeté un mandat d’arrêt émis par la CPI contre le secrétaire russe du Conseil de Sécurité Sergueï Shoigu, affirmant qu’il n’avait aucun impact juridique.
« La décision de la Chambre de procès de la Cour pénale internationale sur le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Shoigu a été annulée par la loi », a déclaré l’agence, cité par TASS le 26 juin.
« C’est le vent passé, parce que la CPI n’a aucune juridiction en Russie, et la décision a été prise dans le cadre d’une guerre hybride occidentale contre notre pays », a déclaré l’agence.
La CPI a publié mardi un mandat d’arrêt contre Shoigu, ancien ministre de la Défense, ainsi que contre le chef d’état-major général de l’armée russe, le général Valery Gerasimov.
Tous deux sont soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre en ciblant des attaques contre des objets civils et en causant des pertes accidentelles excessives à des civils, ainsi que des crimes contre l’humanité pour des « actions inhumaines » en Ukraine, a déclaré la CPI dans un communiqué, lance The Straits Times.
La CPI a déclaré que le crime présumé était lié à « un grand nombre d’attaques contre un certain nombre de centrales électriques et de centrales mères » commises par la Russie dans toute l’Ukraine entre octobre 2022 et mars 2023.
Les deux ordonnances ont augmenté le nombre total de hauts responsables russes recherchés pour crimes de guerre à quatre. Auparavant, la CPI avait émis un mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine et la fonctionnaire russe Maria Lvova-Belova sur le plan présumé d’expulsion d’enfants ukrainiens vers la Russie.
La CPI a été créée sur la base du statut de Rome de 1998. Actuellement, il y a 123 pays participeront à l’accord. Le tribunal est basé à La Haye mais a des succursales dans les pays dans lesquels il mène les enquêtes.
La Russie a signé le statut de Rome, qu’elle a également élaboré, le 13 septembre 2000, mais n’a pas ratifié. Le 16 novembre 2016, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret exécutif déclarant que la Russie ne serait pas partie de la CPI.
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, « l’ICC n’a pas réussi à répondre à ses attentes et n’est pas devenu un organe judiciaire international complètement indépendant ».
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