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JAKARTA - Au total, 121 groupes de défense des droits de l’homme (HAM) et de la société civile ont appelé le président américain Joe Biden à respecter et à soutenir l’indépendance de la Cour pénale internationale (CPI).

La demande a été faite par des groupes de défense des droits de l’homme et de la société civile, y compris Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International, dans une lettre au président Biden le jeudi 23 mai, heure locale.

Dans la lettre, ils ont souligné le rôle de la CPI dans l’assurance de sa justice pour des crimes internationaux graves.

Ils ont exhorté l’administration Biden à condamner les récentes menaces de certains législateurs américains d’imposer des sanctions à des fonctionnaires de la CPI si un mandat d’arrêt contre un haut responsable israélien accusé d’avoir commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza est exécuté.

« Le suivi de cet appel nuira gravement aux intérêts de toutes les victimes à l’échelle mondiale et à la capacité du gouvernement américain à se battre pour les droits de l’homme et la justice, qui sont une priorité pour votre gouvernement », a déclaré le groupe des droits de l’homme et la société civile.

Tout en soulignant l’importance du respect de la CPI pour aider les efforts d’application de la justice pour les victimes, ce groupe, dans sa lettre, indiquait que « une approche sélective des décisions judiciaires affaiblit la crédibilité, et, en fin de compte, aussi la force de loi comme escudo contre les violations et les délités contre les droits de l’homme ».

« Nous vous exhortons à s’opposer à tous les efforts législatifs pour affaiblir la CPI, et à clarifier que malgré leurs points de vue sur les enquêtes spécifiques de la CPI, les États-Unis continuent de soutenir un mécanisme de justice internationale indépendant », peut-on lire dans la lettre.

Plus tôt, plusieurs législateurs américains avaient menacé la CPI de « conséquences » sur la décision de justice visant à réclamer des mandats d’arrêt contre plusieurs hauts fonctionnaires israéliens accusés d’avoir commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza.

Le procureur de la CPI Karim Khan a déposé une ordonnance d’arrêt au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi que au ministre de la Défense Gallant ainsi que aux dirigeants du Hamas, tels que Ismail Haniyeh, Yahya Sinwar et Mohammed Diab Ibrahim al-Masri, également connus sous le nom de Mohammed Deif.


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