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JAKARTA - Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a exigé lundi que la fin de l’occupation israélienne sur le territoire palestinien soit immédiate lors de la première session de la Cour internationale (CPI) qui a discuté de l’occupation israélienne.

Le ministre des Affaires étrangères Al-Maliki a accusé Israéliens de faire des victimes de discrimination et d'apartheid depuis des dizaines d'années, arguant qu'il n'avait qu'un choix que de "fugue, d'extorsion ou de mort".

« La seule solution cohérente avec le droit international est d’arrêter cetteoccupation illégale immédiatement, inconditionnellement et totalement », a-t-il déclaré.

En outre, le ministre des Affaires étrangères al-Maliki a réitéré les accusations du génocide d’Israël à Gaza, une accusation fermement rejetée par Israël lors d’une audience distincte devant un tribunal basé à La Haye, aux Pays-Bas.

« Le massacre de Gaza est le résultat d’une impunité et d’une décennies d’impatience. La fin à l’immunité d’Israël est une obligation morale, politique et juridique », a déclaré al-Maliki.

Plus de 50 pays et organisations internationales prononcleront un discours devant un juge pour exprimer son avis.

Parmi les pays qui devraient participer à l’audience figurent les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Afrique du Sud, l’Indonésie et l’Égypte. Israël lui-même ne le fera pas, même s’il a envoyé des observations écrites.

Cette session a été conforme à une demande de l’Assemblée générale de l’ONU en 2022 à la Cour de justice pour fournir des avis conseils ou contraignants sur l’occupation israélienne.

L’audience se tiendra jusqu’au 26 février. Après cela, le juge devrait prendre plusieurs mois pour envisager avant d’émettre un avis d’un conseiller.

Israël s’est emparé de Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem-Est, le territoire historique que les Palestiniens souhaitaient qu’il soit État, lors de la guerre de 1967. Ils se sont retirés de Gaza en 2005, mais, ainsi que son pays voisin, l’Égypte, contrôlent toujours leurs frontières.

C’est la deuxième fois que l’Assemblée générale de l’ONU a demandé des avis d’un conseiller de la JCI, également connu sous le nom de la Cour mondiale, concernant le territoire palestinien occupé.

En juillet 2004, un tribunal a statué que le mur de séparation d'Israël en Cisjordanie violait le droit international et devait être démantelé, bien que le mur soit toujours en place aujourd'hui.

Les juges ont été invités à examiner « l’occupation, les colonies et l’annexion d’Israël, y compris les mesures visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la Cité Sainte de Jérusalem, ainsi que la mise en œuvre des lois et des mesures discriminatoires connexes ».

L’Assemblée générale a également demandé au panel de 15 juges de la JCI de fournir des conseils sur la façon dont ces politiques et pratiques « affectent le statut juridique de l’occupation » et les conséquences juridiques qui résultent pour tous les pays et les Nations Unies de ce statut.

Le procès s'est distingue de l'affaire du génocide présentée par l'Afrique du Sud au tribunal international contre Israël pour violation présumée de la Convention sur le génocide de Gaza de 1948.


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