JAKARTA - Les Nations Unies (ONU) ont de nouveau tenu aujourd’hui une réunion de routine du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui s’est tenue à Genève, en Suisse. A cette occasion, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a critiqué et regretté ce qui s’est passé au Myanmar.
Devant les membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, António Guterres a déclaré que ce qui se passe au Myanmar est si mauvais qu’il faut l’arrêter immédiatement. En outre, tout au long du week-end dernier, l’armée a intensifié ses actions répressives contre les manifestants.
« Nous voyons l’affaiblissement de la démocratie, le recours à la force brutale, les arrestations arbitraires, l’oppression dans toutes ses manifestations. Restrictions d’espace civil. Attaques contre des civils. De graves exactions contre les minorités sans rendre de comptes, y compris le soi-disant nettoyage ethnique de la population rohingya. La liste est longue », a déclaré le secrétaire général de l’ONU à Reuters.
« Aujourd’hui, je demande à l’armée du Myanmar de mettre immédiatement fin à l’oppression, de libérer les prisonniers, de mettre fin à la violence, de respecter les droits de l’homme et les souhaits des personnes exprimées dans les (résultats) des récentes élections », a-t-il souligné.
Des millions de citoyens du Myanmar sont descendus dans la rue ce lundi alors qu’ils organisaient une grève nationale, comme une forme de rejet du coup d’État militaire au Myanmar, ainsi que la résistance à la violence perpétrée par le régime contre les manifestants, en particulier la semaine dernière.
En plus de faire des centaines de blessés, quatre personnes ont été tuées au cours du week-end dernier. Le vendredi 19 février, Ma Mya Thwet Thwet Khine, une étudiante manifestante, est morte après avoir été soignée pendant dix jours, d’une balle dans la tête.
Puis, le samedi 20 janvier après-midi, deux personnes ont été abattues d’une balle dans la tête et la poitrine, après que les forces de sécurité ont pris d’assaut le chantier naval du canton de Maha Aung Myay, pour briser une manifestation ou une insurrection nationale (MDP) des travailleurs des chantiers navals.
Et plus récemment, en milieu de soirée samedi avant l’aube du dimanche 21 février, un civil qui a effectué des patrouilles de nuit dans leur quartier résidentiel dans la région du canton de Shwe Pyithar, à Yangon, aurait été abattu par la police alors qu’il inspectait une camionnette suspecte.
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