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JAKARTA - Le ministère français de la Santé a demandé aux agences régionales de santé et aux hôpitaux de se préparer à entrer dans la phase de crise concernant l'éventuel pic de cas de coronavirus dû au développement d'une variante très contagieuse.

Cette annonce a été suivie d'un appel à mesures prises en mars et novembre de l'année dernière, lorsque la France est entrée en lock-out. Comme l'augmentation du nombre de lits, le report des opérations non urgentes et la mobilisation de toutes les ressources du personnel médical.

"Cette organisation de crise doit être mise en place dans toutes les régions, quelle que soit la charge de travail hospitalière, et doit fonctionner à partir du jeudi 18 février", a indiqué la DGS dans une note citée par Le Journal Du Dimanche.

Le DGS a déclaré dans une réponse par courrier électronique à Reuters que la note reflétait une approche d'anticipation, compte tenu de la pression continue de la pandémie COVID-19.

"L'objectif est de mobiliser tous les agents de santé du pays en cas d'augmentation de l'épidémie, qui peut survenir lorsqu'une variante du virus circule", a-t-il déclaré.

On le sait, la France a signalé samedi 21.231 cas confirmés du nouveau Coronavirus, après avoir enregistré 20.701 cas la veille. La France compte un total de 3 448 617 cas cumulés, soit le sixième plus élevé au monde.

Le ministre de la Santé Olivier Veran a noté que la nouvelle variante, qui a été détectée pour la première fois en Grande-Bretagne, représente 25% des nouvelles infections confirmées en France. Le gouvernement français envisage de discuter de la réintroduction de restrictions nationales plus strictes dans un proche avenir.

Précédemment signalé, le Conseil scientifique consultatif de la santé de France a conseillé au gouvernement d'imposer un verrouillage pour la troisième fois. Ce verrouillage peut être effectué pendant les vacances scolaires, pour anticiper le développement de nouvelles multiples variantes du coronavirus en France.

«Il faudra peut-être aller dans un lock-out. Qu'il s'agisse d'un lock-out très serré comme le premier en mars (2020) ou d'une forme un peu laxiste en novembre, c'est une décision politique», Jean-François Delfraissy, chef du gouvernement consultatif Conseil scientifique sur le COVID-19, a déclaré à la télévision BFM, comme l'a rapporté Reuters en janvier dernier.

"Si nous ne durcissons pas la réglementation, nous serons dans une situation très difficile à partir de la mi-mars. Cette nouvelle variante équivaut à la deuxième pandémie", a ajouté Delfraissy.


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