JAKARTA - Le Groupe des Sept (G7) a dénoncé le coup d’État au Myanmar. La condamnation a été transmise par une déclaration conjointe des ministres des Affaires étrangères de chaque pays : Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis (États-Unis), ainsi qu’en impliquant le Haut Représentant de l’Union européenne.
« Nous, les ministres des Affaires étrangères du G7 du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis ainsi que le Haut Représentant de l’Union européenne, nous sommes unis pour condamner le coup d’État au Myanmar », a-t-il déclaré dans une déclaration écrite que l’ambassade britannique a reçue à Jakarta le mercredi 3 février.
« Nous sommes profondément préoccupés par la détention de dirigeants politiques et de militants de la société civile, y compris la conseillère d’État Aung San Suu Kyi et le président Win Myint, ainsi que par le ciblage médiatique. »
Le groupe a également appelé l’armée du Myanmar à mettre immédiatement fin à l’état d’urgence et à respecter les lois applicables et les droits de l’homme. « Nous appelons l’armée à mettre immédiatement fin à l’état d’urgence, à rétablir le pouvoir dans un gouvernement légitime et démocratiquement élu... », peut-on lire.
"... de libérer tous ceux qui ont été injustement détenus et de respecter les droits de l’homme et la suprématie de la loi. Le résultat des élections de novembre doit être respecté et le Parlement doit reprendre les audiences dès que possible.
Le G7 a également demandé instamment que l’accès à l’aide humanitaire soit ouvert dans la mesure du possible pour aider les communautés les plus vulnérables. Ils ont également souligné les restrictions militaires à la circulation de l’information qui sont « extrêmement préoccupantes ».
« Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont de nouveau rappelé le communiqué de 2019 qui réaffirmait notre engagement en faveur de la transition démocratique, de la paix et de la responsabilité du Myanmar pour les violations et les violations des droits de l’homme. »
Comme indiqué précédemment, l’armée du Myanmar a cherché à prendre le pouvoir, luttant contre un gouvernement démocratiquement élu en détenant Aung San Suu Kyi avec un certain nombre de dirigeants de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) parti dans un raid tôt lundi matin.
L’armée du Myanmar, connue sous le nom de Tatmadaw, a pris le pouvoir le lundi 1er février et a renversé la dirigeante élue Aung San Suu Kyi, citée par Reuters. Le coup d’État contre le gouvernement civil du Myanmar a été perpétré par l’armée après des manifestations contre des fraudes électorales présumées l’année dernière dont l’affaire avait été rejetée par la commission électorale du Myanmar.
On ignore encore où se trouve Aung San Suu Kyi, à la suite de la tentative de coup d’État menée par l’armée le lundi 1er février. L’endroit où se trouve et l’état du dirigeant élu du Myanmar n’a pas été rendu public depuis qu’il a été détenu dans la capitale Naypyidaw par l’armée.
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