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L’Iran a imposé samedi des sanctions à des dizaines de personnes américaines, principalement militaires, liées à l’assassinat du général de division Qassem Soleimani en 2020 dans une frappe de drone.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que 51 Américains avaient été ciblés dans ce qu’il a appelé le « terrorisme » et les violations des droits de l’homme. Cette décision permet aux autorités iraniennes de saisir tous les actifs qu’elles ont en Iran, mais l’absence de tels actifs signifie qu’il est susceptible de devenir un symbole.

« Les personnes figurant sur la liste des sanctions ont participé à la prise de décision, à la planification, à l’organisation, au financement, au soutien, ainsi qu’à la direction ou à l’exécution d’actes terroristes (opérations contre Soleimani) », a déclaré le ministère.

Soleimani, commandant de la Force Qods iranienne, les forces étrangères de l’élite des Gardiens de la révolution, a été tué en Irak dans une frappe de drone le 3 janvier, ordonnée par le président américain de l’époque, Donald Trump.

Abu Mahdi al-Muhandis, le chef de la milice chiite Kata’ib, a également été tué dans l’attaque. Le Hezbollah, ainsi que le commandant adjoint des Forces de mobilisation populaire (FMP) irakiennes.

Parmi les personnes inscrites sur la liste des sanctions contre l’Iran figurent le général américain Mark Milley, le président des chefs d’état-major interarmées et l’ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Robert O’Brien.

Dans une décision similaire annoncée il y a un an, l’Iran a imposé des sanctions à Donald Trump et à plusieurs hauts responsables américains pour ce qu’il a appelé des actions « terroristes et anti-droits de l’homme ».

Par ailleurs, le président iranien Ebrahim Raisi, s’exprimant à l’occasion du deuxième anniversaire de l’assassinat de Soleimani cette semaine, a déclaré que Donald Trump devrait être jugé pour le meurtre, sinon Téhéran chercherait à se venger.

L’administration Trump a imposé des sanctions aux responsables, aux politiciens et aux entreprises iraniens après avoir retiré les États-Unis en 2018 de l’accord nucléaire de Téhéran de 2015 avec les puissances mondiales.

L’Iran et les États-Unis mènent actuellement des pourparlers indirects à Vienne, en Autriche, pour sauver l’accord nucléaire de 2015.


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