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JAKARTA - Un incendie massif a englouti mardi une prison surpeuplée au Burundi avant l’aube, tuant des dizaines de détenus et en blessant beaucoup d’autres, a déclaré le vice-président du pays.

De nombreux détenus dormaient encore au moment de l’incendie qui a détruit des parties de l’établissement dans la capitale politique du Burundi, Gitega, selon des témoins.

Le vice-président burundais Prosper Bazombanza, qui s’est rendu sur le site de l’incendie avec plusieurs ministres de haut rang, a déclaré que 38 personnes étaient mortes et 69 grièvement blessées.

L’incendie s’est déclaré vers 04h00.m heure locale. Le ministère de l’Intérieur a déclaré sur Twitter qu’il avait été causé par un court-circuit électrique.

« Nous avons commencé à crier que nous allions être brûlés vifs quand nous avons vu le feu monter très haut, mais la police a refusé d’ouvrir la porte de notre chambre, en disant 'c’est l’ordre que nous avons reçu' », a déclaré un détenu.

« Je ne sais pas comment je me suis échappé, mais il y avait des prisonniers qui ont été brûlés vifs », a-t-il dit.

Les personnes souffrant des brûlures les plus graves ont été emmenées à l’hôpital, certaines transportées dans des camionnettes de la police, tandis que d’autres ont été soignées sur les lieux, ont déclaré des témoins.

Une équipe de la Croix-Rouge au Burundi était sur place pour soigner les victimes, et l’incendie était maintenant sous contrôle, selon des témoins.

La prison vieille de près de 100 ans, la troisième plus grande du Burundi, abrite un certain nombre de prisonniers politiques dans un complexe de haute sécurité, ainsi qu’une aile pour femmes.

Dans l’ensemble, il y avait plus de 1 500 détenus à la fin du mois de novembre, selon les chiffres de l’administration pénitentiaire, soit beaucoup plus que la capacité prévue de 400 personnes.

Un important contingent de policiers et de soldats a encerclé le site et empêché les journalistes de s’approcher ou de prendre des photos, selon des témoins.

Par ailleurs, des sources policières ont déclaré que les services d’urgence étaient en retard sur les lieux, un camion de pompiers arrivant seulement deux heures après le début de l’incendie.

Il y a eu un incendie dans la même prison en août, selon le ministère de l’Intérieur, qui a blâmé un court-circuit électrique. Aucun décès n’a été signalé à la lumière de l’incident.

A noter, la surpopulation chronique est un problème dans les prisons burundaises, où il y a un total d’environ 12.400 détenus vivant dans des logements conçus pour 4.200, selon les chiffres d’octobre, malgré une amnistie présidentielle en juin dans laquelle 5.000 prisonniers ont été libérés.


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