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Jakarta - La principale coalition politique civile soudanaise a rejeté mercredi toute négociation avec l’armée, défendant sa position lors de sa première conférence de presse depuis le coup d’État du 25 octobre dirigé par le général Abdel Fattah al-Burhan.

Une déclaration lue lors d’une conférence de presse attribuée au porte-parole Alwathiq Elbereir a déclaré que les Forces de la liberté et du changement, qui avaient signé un accord de partage du pouvoir en 2019 avec l’armée après le renversement du dictateur Omar al-Bashir, avaient rejeté le coup d’État et n’avaient pas rencontré l’armée.

La coalition dit soutenir le Premier ministre Abdalla Hamdok, qui est en résidence surveillée mais ne l’a pas rencontré et se joint à lui pour exiger un retour aux conditions d’avant le coup d’État.

« Nous n’avons pas rompu le partenariat. Et nous devons revenir aux documents constitutionnels », a déclaré un autre porte-parole des FFC, ajoutant que le coup d’État avait eu lieu après que des civils aient mis des questions controversées sur la table.

« Le coup d’État ne représente pas une institution militaire », a ajouté le porte-parole, affirmant que la coalition n’accepterait pas le retour du général Burhan à la tête de l’État qu’il détenait avant le coup d’État.

Plusieurs politiciens et responsables civils ont été arrêtés après le coup d’État, et Elbereir a déclaré qu’ils faisaient face à des pressions qui mettaient leur vie en danger.

Les efforts de médiation depuis la prise de contrôle sont au point mort et, bien que des nominations de niveau inférieur aient été faites, ni le cabinet ni le chef du conseil souverain du pays n’ont été nommés.

Le chef de la junte militaire soudanaise, le général Burhan, a déclaré qu’il était attaché à une transition démocratique et à des élections d’ici juillet 2023.

Le général Burhan subit des pressions internationales pour revenir sur ses actes. Le Conseil de sécurité de l’ONU sera informé sur le Soudan par l’envoyé spécial de l’ONU Volker Perthes lors d’une réunion à huis clos jeudi, ont indiqué des diplomates.

Par ailleurs, le comité de résistance a appelé à des marches de millions de personnes les 13 et 17 novembre, que la FFC dit soutenir. Les comités s’organisent sous le slogan : Pas de négociation, pas de partenariat, pas de légitimité.

Le comité, bien qu’il lutte contre les pannes d’Internet, a amené des centaines de milliers de Soudanais dans une manifestation anti-militaire le 30 octobre. Ils menacent également une campagne de grèves générales et de désobéissance civile.

Pendant ce temps, le Comité de coordination pour les réfugiés et les réfugiés a annoncé que les résidents des camps du Darfour et du sud du pays se joindraient aux manifestations du 13 novembre.

Mercredi, le Comité des enseignants soudanais a déclaré que 13 enseignants avaient été arrêtés au Darfour-Sud, rejoignant d’autres arrêtés plus tôt cette semaine à Khartoum.


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