Jakarta – Le Programme commun des Nations Unies contre le VIH et le sida (ONUSIDA) affirme que la COVID-19 peut déclencher une augmentation de l’infection par le VIH et des décès en quelques années en raison des perturbations des services de santé dues aux pandémies.
Environ 200 000 personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre ont été infectées par le VIH l’année dernière sur un total de 1,5 million de cas dans le monde, selon les données sur le sida.
Les nouvelles infections dans la région augmentent rapidement parmi les groupes vulnérables qui comprennent les jeunes filles et les femmes, les hommes homosexuels, les travailleurs du sexe, les toxicomanes et les prisonniers, qui n’ont pas toujours accès à des mesures préventives et à des traitements.
La Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a déclaré qu’elle ne connaissait toujours pas l’ampleur de l’impact de la pandémie de coronavirus sur le VIH.
« Nous sommes très préoccupés par le fait que lorsque toutes les données ront pour cette année (2021), nous pourrions voir une augmentation des nouvelles infections et, au fil des ans, nous pourrions enregistrer plus de décès », a déclaré Byanyima en marge d’une réunion sur la santé mardi.
« Nous avons constaté dans l’ensemble du pays une diminution du nombre de personnes ayant accès à la prévention, une diminution du nombre de personnes passant des tests et une augmentation du nombre de personnes abandonnant le traitement. Ce n’est pas bon signe, mais nous ne savons pas encore quel sera l’impact sur les nouvelles infections et les décès. »
Les systèmes de santé en Afrique de l’Ouest et du Centre s’affaiblissent en raison de l’épidémie de COVID-19. Cela a forcé le gouvernement à détourner des ressources rares pour lutter contre la pandémie.
Les mesures visant à enrayer la propagation du virus, telles que le confinement, ont restreint l’accès à la prévention et au traitement du VIH.
Bien que les taux d’infection par le VIH et de décès liés au sida aient diminué régulièrement au cours de la dernière décennie, l’Afrique de l’Ouest et du Centre représentait 22 % des décès liés au sida d’ici 2020.
L’ONUSIDA a averti en juillet de l’année dernière que la lutte mondiale contre le sida avait échoué avant même la pandémie de COVID-19. Et la pandémie menace de frapper les progrès durement gagnés pour lutter contre le VIH pendant 10 ans ou plus.
Byanyima a exhorté les autres dirigeants à imiter le président sénégalais Macky Sall qui a augmenté le financement du ministère de la Santé pour lutter contre le VIH.
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