Ses Exigences En Matière De Sécurité Ne Sont Pas Satisfaites, Le Président Erdogan Annule Sa Participation Au Sommet Sur Le Changement Climatique à Glasgow

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annulé son projet de participer à la conférence sur le climat COP26 en Écosse après que la Grande-Bretagne n’a pas répondu aux exigences d’Ankara en matière d’arrangements de sécurité, ont déclaré lundi à Reuters deux responsables turcs.

Le président Erdogan a choisi de retourner en Turquie après avoir assisté au sommet du G20 à Rome, en Italie, au lieu de poursuivre son voyage au sommet sur le changement climatique à Glasgow, en Écosse, a déclaré l’agence Anadolu. La présidence turque n’a donné aucune raison pour son retour imprévu.

Un responsable s’exprimant sous couvert d’anonymat a déclaré qu’il y avait des problèmes de protocole concernant la présence prévue du président à la réunion. Un autre responsable turc a déclaré que les autorités britanniques n’avaient pas accédé aux demandes de la Turquie concernant le protocole et la sécurité.

« Le président a pris une telle décision parce que nos demandes concernant le nombre de véhicules pour la sécurité et d’autres exigences liées à la sécurité n’ont pas été entièrement satisfaites », a déclaré le haut responsable à Reuters, cité le 1er novembre.

Le président Erdogan devait auparavant rencontrer le président américain Joe Biden à Glasgow. Cependant, les deux se sont rencontrés à Rome, en Italie, en marge du sommet du G20.

Le mois dernier, le parlement turc a ratifié l’Accord de Paris sur le climat, devenant ainsi le dernier pays du G20 à le faire.

Auparavant, Ankara avait retardé la ratification pendant des années, affirmant qu’elle ne devrait pas être classée comme un pays développé ayant un accès réduit au financement pour soutenir les réductions d’émissions en vertu du traité.

En outre, il a également déclaré que la Turquie était historiquement responsable d’une très petite part des émissions de carbone.

La semaine dernière, le président Erdogan a déclaré que la Turquie avait signé un protocole d’accord en vertu duquel il garantirait un prêt d’une valeur de 3,2 milliards de dollars pour l’aider à atteindre les objectifs en matière d’énergie propre énoncés dans l’Accord de Paris.