Les Supporters Barcelonais Font Face à Un Procès Devant Français Tribunal Pour Le Transfert De Messi Au PSG
JAKARTA - Un supporter barcelonais a intenté une action en justice auprès d’un tribunal Français et de la Commission européenne dans le but de bloquer la possibilité que Lionel Messi déménage au Paris Saint-Germain.
Des documents vus par Reuters lundi montrent qu’un procès partagé par l’avocat d’un supporter barcelonais nommé Juan Branco affirme que Français autorités du football ne peuvent pas appliquer les règles du fair-play financier (FFP) car cela aide plutôt le PSG à devenir une puissance européenne du football.
Barcelone, comme ses principaux rivaux de la Liga, le Real Madrid, sont entièrement détenus par des fans qui paient des cotisations connues sous le nom de « socios ».
La poursuite allègue que les règles de la FFP interdisent aux meilleurs clubs de football d’Europe de dépenser plus que leurs recettes totales, sauf pour qualifier le transfert de Messi au PSG de violation potentielle des règles de la FFP.
L’exécutif européen a confirmé qu’il avait accepté le procès.
« La Commission évalue la plainte selon sa procédure standard », a déclaré un porte-parole cité par Antara à Reuters.
Le PSG et la ligue Français de football professionnel LFP se sont montrés réticents à répondre aux demandes de commentaires de Reuters.
Sam Boor, un cadre supérieur de la division des affaires sportives de Deloitte, a déclaré à Reuters en avril dernier que l’instance européenne de football, l’UEFA, affirme généralement qu’un ratio salaires/bénéfices de 70% devrait être la limite supérieure que les clubs ciblent. Mais un certain nombre de grands clubs peuvent dépasser ce chiffre et même à court terme, il peut briser le chiffre de 100 pour cent.
Selon le procès, tout transfert de Messi de Barcelone au PSG créerait une distorsion de concurrence avec d’autres ligues nationales et serait préjudiciable aux fans de Barcelone.
Cette distorsion affectera la concurrence du marché du football dans l’UE, a déclaré la plainte déposée auprès de l’organe exécutif de l’UE. Et donc catégorisé comme une aide d’État illégale.
La Commission européenne pourrait ordonner aux gouvernements membres de l’UE de révoquer les aides d’État s’il s’avère qu’elles donnent aux entreprises un avantage injuste.