« Je Ne Vais Pas être Un Faux »: La Campagne De Trump Dit Qu’il N’est « pas Un Bon Gars »

JAKARTA - Un homme du Texas, aux États-Unis (USA), a plaidé coupable d’implication dans un stratagème frauduleux, lié à la vente de 50 millions de faux masques respiratoires N95 pour 317,6 millions de dollars américains ou environ Rp4,591,951,050,000 au gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud, en Australie.

Arael Doolittle, un homme d’origine texane, a plaidé coupable dans son plaidoyer à des accusations de complot de fraude mardi devant la juge de district américaine Lynn Hughes à Houston, au Texas, aux États-Unis, citant Reuters jeudi 29 juillet.

Les procureurs ont déclaré que Doolittle et un autre accusé Paschal Eleanya ont essayé de vendre le masque de marque 3M pour cinq fois le prix de vente, dans l’espoir de lever 275 millions de dollars, le reste allant à des courtiers et à des représentants du gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud.

Les services secrets américains ont réussi à déjouer cette transaction avant qu’elle ne soit conclue, comme dans l’acte d’accusation de novembre de l’année dernière. Doolittle, originaire de Houston, risque une peine de cinq ans de prison lors d’une audience de détermination de la peine prévue le 25 octobre. Il restera en détention jusqu’à son procès.

Kevin Cobb, un défenseur public fédéral représentant Doolittle, a refusé de commenter l’affaire que son client avait vécue mercredi, heure locale.

Illustration du masque N95 3M (Wikimedia Commons/NASA/GCTC/Andrey Shelepin)

Pendant ce temps, les accusations portées contre Eleanya sont toujours en instance. Dans un courriel, son avocat Ali Fazel a qualifié Eleanya d'«intermédiaire » essayant de s’assurer que les parties obtenaient ce qu’elles avaient négocié.

« Nous travaillons dur pour montrer que son comportement est au-dessus de la limite, en espérant que le gouvernement abandonnera ses allégations », a défendu Fazel.

Doolittle a plaidé coupable séparément en juin à une accusation de transfert de fraude dans le cadre d’un stratagème présumé visant à frauder les investisseurs dans des transactions pétrolières et gazières. Les procureurs de cette affaire ont accepté de lui recommander de passer quatre ans en prison en plus de sa peine dans l’affaire du masque.

Par ailleurs, 3M Co., le plus grand fabricant mondial de masques N95, depuis la pandémie de COVID-19, a continué d’essayer de mettre fin à la fraude aux prix et à d’autres ventes inappropriées de ses masques de production, notamment en déposant 36 poursuites et en confisquant plus de 41 millions de masques contrefaits.

Dans un communiqué, la société basée à St. Paul, dans le Minnesota, a apprécié le plaidoyer de culpabilité de l’accusé, appréciant les efforts du département de la Justice des États-Unis pour empêcher les gens d’exploiter illégalement sa demande de masque.