Notre Critique De L’attitude Anticritique Du Dirigeant: RKUHP Et Les Menaces Qu’il Contient
JAKARTA - Un projet de loi sur le droit pénal (RKUHP) circule en public. Il y a des chapitres qui sont considérés comme problématiques. Certains sont ridicules. Nous examinons les deux plus mis en évidence parce qu’ils menacent la liberté d’expression et la démocratie.
Certains des articles problématiques, parmi eux sont l’article de mépris du président et du vice-président ainsi que l’article de mépris des institutions de l’État et de la puissance publique. Les membres de la Chambre des représentants (DPR) sont inclus dans cette classification.
Criminalisation des insultes du président et du vice-président
La criminalisation des insultes du président et du vice-président est stipulée dans la première partie, précisément dans le chapitre II DES CRIMES CONTRE LA DIGNITÉ DU PRÉSIDENT ET DU VICE-PRÉSIDENT. Les points de fond de cette section se trouvent aux articles 217, 218, 219 et à l’article 220, paragraphe 1.
L’article 217 se lit comme suit: « Quiconque attaque le Président ou le Vice-Président et ne tombe pas sous le régime des dispositions d’un criminel plus lourd est passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 5 (cinq) ans. ».
Le paragraphe 1 de l’article 218 contient ce qui: « Quiconque porte publiquement atteinte à l’honneur, à la dignité et à la dignité du Président ou du Vice-Président est passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 3 (trois) ans et 6 (six) mois ou d’une amende maximale de la catégorie IV. ».
Le paragraphe 2 de l’article 218 explique: « Il ne constitue pas une atteinte à l’honneur ou à la dignité au titre du paragraphe 1 si l’acte est accompli dans l’intérêt public ou la légitime défense. ».
En outre, l’article 219 est écrit: Quiconque diffuse, interprète ou colle des écrits ou des images de manière à ce qu’ils soient visibles par le public, écoute des enregistrements pour qu’ils soient entendus par le public, ou diffuse au moyen de technologies de l’information contenant une atteinte à l’honneur ou à la dignité contre le Président ou le Vice-Président dans l’intention que le contenu soit connu ou plus communément connu pour être passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 4 (quatre) ans 6 (six) mois ou p peine maximale de la catégorie IV.
À l’article 220, paragraphe 1, le projet explique: les actes criminels visés à l’article 218 et à l’article 219 ne peuvent être poursuivis que sur la base de plaintes.
Financement de la puissance publique et des institutions de l’État
Dans le même temps, les affaires pénales contre l’outrage à la puissance publique et aux institutions de l’État sont régies par le CHAPITRE IX DES CRIMES CONTRE LA PUISSANCE PUBLIQUE ET LES INSTITUTIONS DE L’ÉTAT. Les articles de fond considérés comme problématiques sont les articles 353 et 354.
Article 353 1): Quiconque insulte publiquement la puissance publique ou les institutions de l’État est passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 1 (un) an 6 (six) mois ou d’une amende maximale de la catégorie II.
2) Si l’acte visé au paragraphe 1 entraîne des troubles dans la collectivité, est passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 3 (trois) ans ou d’une amende maximale de la catégorie III.
3) L’infraction visée au paragraphe 1 ne peut être poursuivie que sur plainte de la partie insultée.
Dans l’intervalle, l’article 354 dispose ce qui suit: Quiconque diffuse, exécute ou colle des écrits ou des images ou écoute des enregistrements, ou diffuse par des moyens informatiques contenant des insultes à la puissance publique ou aux institutions de l’État, dans l’intention que le contenu de ces insultes soit connu ou mieux connu du public, est passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 2 (deux) ans ou d’une amende maximale de la catégorie III.
Critique anticritiqueL’expert en chef du Bureau du personnel présidentiel (KSP) Ade Irfan Pulungan a qualifié les articles de criminalisation du président visant à sauvegarder l’honneur du chef de l’Etat ainsi que du chef du gouvernement. L’autorité du président et du vice-président, a déclaré Ade Irfan devrait être maintenue.
« Parce que le contenu (projet) du Code pénal est de maintenir l’autorité de l’honneur du président en tant que chef de l’État, de garder l’honneur de l’État pour le président de la République d’Indonésie ... Pas le président aujourd’hui, M. Jokowi [Joko Widodo], mais pour toujours », a déclaré Ade Irfan à CNN Indonésie le mardi 8 juin.
« Ce président est en effet que nous devons respecter. Comment l’histoire de notre chef de l’Etat président, nous calomnions volontiers sur les médias sociaux continue d’être connu du public ... L’honneur de notre nation est là où il se trouve. D’autres citoyens verront, loh pourquoi le président est toujours comme ça », a déclaré Ade Irfan.
Le président de la Fondation indonésienne d’aide juridique (YLBHI) Asfinawati a déclaré: « C’est vraiment étrange. »
Pour Asfinawati, les articles ci-dessus sont le reflet de l’attitude anticritique des dirigeants, à la fois le gouvernement et la Chambre des représentants. Asfinawati a rappelé que l’attitude n’est pas conforme au mandat de la Constitution (UUD) de 1945. La démocratie est déjà morte.
« Cela montre que le Dpr et le gouvernement sont anticritiques et ne sont pas conformes à la Constitution de 1945. La Chambre des représentants est une institution de l’État. Cela signifie donc que les votes du public sont des critiques. Les institutions publiques qui ne peuvent pas être critiquées ne signifient plus la démocratie.
Le droit de chacun à la liberté d’expression risque d’être étouffé. Il n’y a pas d’autre offre raisonnable de maintenir la mise en œuvre du mandat de la Constitution et de veiller à la démocratie, si ce n’est de supprimer les articles.
« Très contradictoire. Nous sommes un État partie au Pacte politique relatif aux droits civils, en particulier l’amendement constitutionnel qui a inclus les droits de l’homme. Il faut l’enlever des chapitres coloniaux.
*Lire plus d’informations sur la politique ou lire d’autres écrits intéressants de Yudhistira Mahabharata.
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