N’étant Plus Un Secret, Le FBI Et La DEA Reçoivent Maintenant L’ordre D’utiliser Des Caméras Corporelles Pendant Leur Service
JAKARTA - Les forces de l’ordre fédérales des États-Unis (US) ont reçu l’ordre d’utiliser des caméras corporelles lorsqu’elles procèdent à un examen avec un mandat de perquisition et d’arrêt.
Cette politique a été annoncée par le ministère de la Justice (États-Unis) le lundi 7 juin, heure locale, afin d’accroître la responsabilité requise des responsables de l’application de la loi de l’État et locaux.
Selon Reuters, les agents fédéraux étaient auparavant interdits d’utiliser des caméras, une politique qui a parfois créé des tensions lors d’opérations conjointes avec la police de l’État et locale.
Cette nouvelle directive, annoncée par la procureure générale adjointe Lisa Monaco, intervient alors que l’administration du président Joe Biden est de plus en plus préoccupée par les victimes de brutalités policières, ou par les situations de tension qui surviennent lors des perquisitions et des arrestations, comme l’affaire George Floyd.
Plus tard, les agents du FBI, du US Marshals Service, de la Drug Enforcement Administration (DEA) et du Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms &Explosives (ATF) devront porter une caméra et l’activer lors de l’émission d’un mandat d’arrêt, de l’exécution d’un mandat de perquisition ou d’une opération planifiée à l’avance.
Monaco a ordonné au chef du service de soumettre la politique sur les caméras corporelles pour examen dans les 30 jours, y compris les plans pour la phase de mise en œuvre.
Il a également demandé aux agences fédérales d’être au courant de la politique mise en œuvre en octobre 2020, qui permet à la police d’État et locale d’utiliser des caméras corporelles tout en servant dans des opérations conjointes avec des agences fédérales.
Avant cette politique, les policiers d’État et locaux étaient tenus d’éteindre leurs caméras lorsqu’ils travaillaient dans des opérations conjointes avec leurs homologues fédéraux, afin de maintenir la confidentialité des opérations fédérales d’application de la loi, même lorsque leurs propres politiques exigeaient des caméras.
En outre, les procureurs fédéraux ont reçu l’ordre de concevoir des programmes de formation pour aider à rendre les enregistrements admissibles en tant que preuves devant les tribunaux.
Dans son mémorandum annonçant la nouvelle politique, Monaco a cité l’importance de la transparence et de la responsabilité.
« Je suis convaincu que cette politique continuera d’engendrer la confiance du peuple des États-Unis dans le travail du ministère de la Justice », a déclaré Monaco.