La déclaration conjointe du G7 n'a pas atteint le mandat d'arrêt de Netanyahu
JAKARTA - Les déclarations conjointes des ministres des Affaires étrangères du G7 ne font pas attention au mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (ICC) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
L’Italie, actuellement présidente du G7, a déclaré qu’elle souhaitait tenter de former une position commune sur le mandat d’arrêt de la CPI lors d’une réunion de deux jours qui s’est tenue dans la ville d’hôpital de Fiuggi et s’est terminée mardi.
Le projet de déclaration définitive qui résulterait de la discussion, qui a été lu par Reuters, ne mentionnait pas directement le nom de la CPI ni ses décisions.
« En utilisant son droit à se défendre, Israël doit respecter pleinement ses obligations en vertu de le droit international dans tous les circonstances, y compris le droit international humanitaire », a déclaré mardi à Reuters.
« Nous réaffirmerons notre engagement en faveur du droit international humanitaire et nous respecterons nos obligations respectives », indique le communiqué, soulignant « il n’y a pas d’égalité entre le groupe terroriste du Hamas et l’État d’Israël ».
La semaine dernière, la CPI a émis un mandat d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant ainsi que le chef du Hamas, Ibrahim Al-Masri, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans le conflit de Gaza.
Les États-Unis ont fortement critiqué ces mesures, mais d’autres pays, dont la Grande-Bretagne et l’Italie, n’excluent pas la possibilité qu’elles puissent procéder à des arrestations si Netanyahou visite dans leur pays.
Israël a condamné la décision de la CPI comme une décision embarrassante et ironséquente. Le Hamas l’a salué comme une étape vers la justice.
Israël a commencé sa guerre en Gaza après que des combattants du Hamas ont pris le territoire israélien le 7 octobre 2023, tuant 1 200 personnes et en otageant plus de 250 personnes. Depuis lors, les attaques israéliennes dans la région ont tué plus de 44 000 personnes.