Israël s'emparerait des colonies pour étendre le contrôle du corridor de Gaza

JAKARTA - L'armée israélienne continue d'exploser plusieurs maisons et bâtiments résidentiels autour du corridor nagarim et du corridor Philadelphie de la bande de Gaza touchée par la guerre, ont indiqué des sources locales.

Plusieurs bâtiments ont explosé autour du corridor de nagarim dans le quartier de Zeitoun, situé au sud-est de la ville de Gaza et de la ville d’Al-Zahra, dans le sud de la ville, a déclaré une source à Anadolu mercredi 18 septembre.

L’armée israélienne a également détruit plusieurs immeubles résidentiels près du corridor de Philadelphie à Rafah, dans le sud de Gaza, près de la frontière avec l’Égypte, ont indiqué d’autres sources locales.

Selon la source, l’explosion à la maison vise à élargir la présence militaire israélienne dans la région et à consolider le contrôle israélien autour des deux couloirs.

Les deux couloirs sont devenus des points de conflit dans les négociations visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza et un accord d'échange de prisonniers entre Israël et le Hamas.

Alors qu'Israël insiste sur le maintien de sa présence militaire dans les deux couloirs, le Hamas exige le retrait total d'Israël de la bande de Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis à plusieurs reprises de ne pas retirer les troupes des couloirs, entraverant ainsi les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu et à un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas.

Depuis des mois, les États-Unis, le Qatar et l’Égypte cherchent à parvenir à un accord entre Israël et le Hamas visant à assurer un échange de prisonniers et de cessez-le-feu et à permettre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza.

Cependant, les efforts de médiation ont été entravés par le fait que Netanyahou a refusé de répondre aux demandes du Hamas d’arrêter la guerre.

Israël continue de mener des attaques brutales sur la bande de Gaza après une attaque transfrontalière du groupe Hamas le 7 octobre, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.

Plus de 41 200 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées et plus de 95 400 blessées, ont indiqué les autorités sanitaires locales.

Les attaques israéliennes ont conduit à plusieurs reprises à déplacer presque tous les Palestiniens de la région dans le contexte d’un blocus continu, entraînant de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de drogues.

Israël est accusée de génocide devant la Cour internationale pour ses actions à Gaza.