Le pasteur Apollon Quiboloy lui revendique le « fils de Dieu » s’avère allié de Duterte, le fugitif le plus recherché du fb pour le trafic sexuel

JAKARTA - Le célèbre prêtre philippin Apollos Quiboloy, qui a été arrêté par les autorités locales pour crimes sexuels et traite sexuelle d'enfants aux États-Unis, s'est avéré être un allié de l'ancien président Rodrigo Duterte.

Quiboloy, qui se proclame « fils de Dieu nommé » à « propriétaire de l’univers », figure également sur la liste des fugitifs, des personnes recherchées par le FBI pour des accusations similaires. Il a été arrêté dimanche à Davao, dans le sud, au milieu d’une opérationnelle de police de deux semaines dans son vaste complexe de secteurs.

Les Philippines, comme l’a rapporté l’AFP, ne veulent pas expulser Quiboloy, selon le président Ferdinand Marcos le lundi 9 septembre.

Les États-Unis ont accusé le prédicateur du Royaume de Jésus-Christ en 2021 de trafic sexuel de filles et de filles âgées de 12 à 25 ans pour travailler comme assistantes privées, qui auraient dû avoir des relations sexuelles avec.

« Pour l’instant, nous ne regardons pas d’extradition. Nous nous concentrons sur les cas soumis aux Philippines », a déclaré Marcos aux journalistes en marge de la conférence de Manille.

On ne sait pas si les États-Unis ont officiellement demandé l’extradition de Quiboloy, qui a au moins 74 ans, selon le Bureau fédéral des enquêtes américain (FBI).

Quiboloy, dont le secrétariat revendique des millions d’adeptes, fait face à des accusations à Manille pour harcèlement d’enfants, harcèlement sexuel et trafic d’êtres humains. Marcos a également félicité la police d’avoir arrêté le prêtre.

« Nous allons encore montrer au monde que notre système judiciaire aux Philippines est actif, passionné et fonctionne correctement », a déclaré le président.

Quiboloy est également recherché par les autorités américaines pour le trafic d’argent important et les systèmes pour amener des membres de l’église aux États-Unis sur le biais d’un visa obtenu contrefait.

Ils ont ensuite été contraints de faire des dons pour de fausses associations de charité, de collecter des fonds utilisés pour financer les opérations religieuses et les modes de vie luxueux de leurs dirigeants, selon le FBI.