Les Tirs Sur Les Manifestants, Le Commandant Des Opérations Spéciales Et Le Chef De La Police Du Myanmar Sont Sanctionnés Par Les États-Unis
JAKARTA - Le gouvernement des États-Unis, par l’intermédiaire du ministère des Finances, a annoncé qu’il a imposé des sanctions à deux hauts responsables du régime militaire du Myanmar et deux unités militaires pour les actes de violence meurtriers contre les manifestants anti-coup d’État.
Cette décision fait suite aux sanctions précédentes imposées par l’administration du président Joe Biden, qui a imposé des sanctions au régime militaire d’élite du Myanmar et aux entreprises liées à l’armée, mais n’a pas eu d’effet dissuasif.
« L’action d’aujourd’hui envoie un signal fort, nous allons donner suite à notre engagement de continuer à prendre des mesures contre les dirigeants du coup d’État et ceux qui ont commis des violences », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Antony Blinken dans un communiqué.
Cette décision intervient après que l’Union européenne a imposé lundi ses propres sanctions contre 11 personnes liées au coup d’État du 1er février au Myanmar.
Le premier chiffre cité dans les sanctions a été Than Hlaing, l’officier militaire nommé pour devenir le chef de la police du Myanmar depuis le coup d’État. Deuxièmement, le lieutenant-général Aung Soe, commandant des opérations spéciales en charge des opérations militaires au Myanmar.
Ils ont été sanctionnés en gelant tous les avoirs existants aux États-Unis, en interdisant les voyages et en interdisant l’interaction des citoyens américains avec eux.
En outre, le ministère des Finances a également mis sur la liste noire la 77e Division d’infanterie légère et la 33e Division d’infanterie légère, qui avaient été déployées pour réprimer les manifestations anti-coup d’État dans la plus grande ville, Yangon, et la deuxième ville de Mandalay.
« Des images vidéo montrent les forces de sécurité conduisant des camionnettes tirant des munitions dans diverses directions sans discrimination, y compris chez les gens », a déclaré le département du Trésor de la répression.
La 33e Division d’infanterie légère est l’une des deux unités militaires d’élite d’infanterie légère déjà sous le contrôle des sanctions américaines en matière de droits de l’homme pour leur rôle dans l’offensive militaire de 2017 contre les musulmans rohingyas.
Comme l’a rapporté l’Irrawaddy, jusqu’au lundi 21 mars hier, le bilan de la manifestation militaire anti-coup d’État au Myanmar avait atteint 254 morts.
Coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ANASE. Les victimes civiles continuent de chuter. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles couvrant le coup d’État militaire du Myanmar en cliquant sur ce lien.