Russie : Google est responsable de la réduction de la vitesse de YouTube

JAKARTA - La Russie connaît une forte baisse de la vitesse de l’accès à YouTube sur les ordinateurs de bureau, selon un législateur senior qui est proche des autorités. Il a blâmé Google de cette question. Cette baisse de vitesse serait en réponse à l’incapacité de Google à mettre à jour son matériel en Russie et à son refus de rouvrir les chaînes de médias russes.

Alexander Khins altarin, chef du comité sur les politiques de l’information de la Douma d’État, a déclaré jeudi 15 juillet que une baisse de 40% de la vitesse YouTube, qui devrait atteindre 70% la semaine prochaine, était le résultat des actions (ou, plus précisément, de l’imaccurité) de Google.

Khinsherin affirme que la détérioration de la qualité de YouTube est due à l’incapacité de Google à mettre à jour le serveur Google Global Cache en Russie. Il a également ajouté que Google n’investit pas dans l’infrastructure russe et permet à ses filiales locales de tomber faillite, ce qui entraîne l’incapacité de payer les services locaux de centres de données.

Le régulateur russe des communications, Roskomnadzor, a également noté un détérior de la qualité de YouTube en raison de ce problème. Google lui-même n’a pas commenté les allégations.

Depuis mars 2022, YouTube a bloqué l’accès à des canaux liés aux médias financés par l’État russe, citant des politiques qui interdisent le contenu niant ou minimisent le violence bien documenté. Google russe a ensuite demandé la faillite à la fin de la même année après que son compte bancaire a été confisqué par les autorités russes, ce qui a causé une incapacité opérationnelle en Russie.

La Russie a bloqué et ralenti l’accès à d’autres médias sociaux, et de nombreux Russes utilisent des réseaux privés virtuels (VPN) pour éviter ces restrictions. Le dirigeant tchétchénien Ramzan Kadyrov a même proposé de bloquer YouTube dans son ensemble.

Khinsherin a mentionné que la plus grande plainte de Moscou était sa politique de YouTube « ouverte anti-russe » et son refus d’ouvrir les canaux de médias russes à la demande de Roskomnadzor.