L'expansion d'usines en Europe par les autorités publiées en français
JAKARTA - Le gouvernement français a confirmé sa bienvenue pour la société de véhicules électriques de premier plan, BYD, qui prévoit d'ouvrir une usine dans le pays.
« La France accueille tous les projets industriels. La BYD et l’industrie automobile chinoise sont très bien accueillis en France », a déclaré le ministre Français des Finances Bruno Le Maire, rapporté par Automotive News Europe, mercredi 8 mai.
Ce n’est pas la première fois que le pays ouvre sa porte aux constructeurs de véhicules étrangers à investir. Auparavant, la France a également accueilli les investissements de Toyota.
Le Maire a discuté de ce projet avec le président chinois Xi Jinping lors d’une récente visite d’État à Paris. Il s’agit de la première visite de Xi en Europe depuis cinq ans, dans un contexte de tensions générales accrues et de préoccupations concernant une inondation potentielle de véhicules électriques bon marché de la Chine en Europe.
Outre la France, BYD prévoit également d’élargir sa présence en Europe en explorant les opportunités d’investissement en Italie. Cependant, la décision concernant la construction d’une deuxième usine est encore en cours de considération, en fonction de l’évolution des tendances des ventes.
Cependant, il reste encore tôt pour dire quand et s’une décision de construire une deuxième usine sera prise. BYD avait précédemment annoncé la construction de son premier réseau d’usines en Europe, précisément en Hongrie en décembre, dans le but d’augmenter ses ventes dans la région.
La première usine en Europe de BYD devrait être opérationnelle en 2026 en Hongrie. L’installation devrait avoir une capacité de production initiale de 150 000 unités par an, qui pourra être passées à 300 000 unités.
En plus de BYD, d’autres entreprises chinoises, telles que Chery Auto, ont également investi en Europe en prévoyant de produire en Espagne des voitures de marque Omoda grâce à l’acquisition d’une usine d’occasion de Nissan à Barcelone.
Pendant ce temps, Leapmotor, une marque détenue en partie par Stellantis, envisage également de produire sa voiture dans l’une des usines Stellantis en Europe.