L'Union Européenne lancera une mission maritime en mer rouge ce mois-ci.
JAKARTA - Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a déclaré que les membres du bloc prévoient de lancer une mission maritime en mer rouge au milieu du mois pour protéger le navire contre les attaques des milices houthiennes.
Les activités des navires de livraison commerciale ont détourné leurs routes de la mer Rouge à la suite d’une attaque menée par le groupe Houthi qui a occupé une grande partie du Yémen.
« Tous les États membres ne sont pas prêts à participer, mais rien ne l’empêche. J’espère que le 17 février (la mission) pourra être lancée », a déclaré Borrell, cité par Reuters le 1er février.
Le bloc a tenu une réunion du ministre de la Défense, pour choisir le pays à diriger, décrivant en sécurité la mission siège, qui participeront et avec quels actifs.
Borrell a déclaré que l’opération de l’UE serait nommée Aspides, qui signifie protecteur, avec un mandat pour protéger les attaques commerciales et intercepter, mais ne participer pas à ces attaques contre les Houthis.
La France, la Grèce et l’Italie ont exprimé leur intérêt à diriger la mission, sept pays ayant jusqu’à présent indiqué qu’ils étaient disposés à envoyer des ressources navales, ont déclaré des diplomates, ajoutant que la mission serait basée sur la mission de l’UE dans la région.
L’opération impliquerait initialement trois navires sous le commandement de l’UE. La France et l’Italie ont déjà des navires de guerre dans la région, l’Allemagne prévoit d’envoyer des navires de guerre F221 FGS Hessen dans la région, ont déclaré des diplomates.
Les États-Unis et d’autres pays ont lancé en décembre des missions en mer Rouge, afin d’apaiser les craintes que des perturbations dans l’une des principales voies commerciales mondiales aient un impact néfaste sur l’économie mondiale.
Mais certains alliés américains, en particulier les pays européens, ont exprimé leurs doutes sur le plan, amusant les États-Unis et la Grande-Bretagne à lancer des frappes aériennes contre la position des Houthis, rejetant leur idée d’être sous le commandement de Washington.